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French to English: I’VE NOT ALWAYS BEEN THIS BEAUTIFUL WOMAN General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - French Je n’ai pas toujours été belle vous savez… Ho non !
Etre belle, ça ne s’improvise pas, hein, c’est un métier, ho oui…un métier !
La coiffure par exemple, tous les soirs, mettre les rouleaux, fixer la résille, tous les matins, défaire les rouleaux. Exfolier, lotionner, hydrater, brushinger, faux ongler… ho,oui ! c’est un métier.
Regardez ma french, elle est pas tombée du ciel ! Appliquer une base transparente puis dessiner au vernis blanc un arc de cercle à l’extrémité de l’ongle.
Regardez les mes petits chéris, mes petits chefs d’œuvre, ils ont tous un nom, il y a Fadila, Malika, Dougna, sur l’autre main il y a Abdel krim, Mustapha…
Ho non, je n’ai pas toujours été belle…ho non…fut un temps ou j’étais même vilain, vilain comme un pou.
Je m’appelais encore Momo. Ce pauvre Momo ! Il s’était embarqué comme tout les autres, avec sa bite et son couteau, la tête pleine des fadaises sur l’autre côté : « tu construiras leurs maisons là bas et tu empocheras l’argent, et tu pourras alors revenir ici, et construire la tienne de maison, ici.»
Quand la terre avait été enfin en vue et que je redressais enfin la caboche après des heures passées en travers du bastingage à dégobiller père, mère et ancêtres, était apparu à travers mes paupières brulées par le sel, la colline de la garde, ronde et pleine comme le sein d’une maîtresse, avec ce tété magnifique et doré qui lui-même, alors qu’on approchait encore, prenait peu à peu la forme d’une reine voilée. J’ me suis dit me vlà. Marseille était comme une fiancée, une mère qui m’offrait son aisselle pour m y cacher, m’y cacafougner.
Il a débarqué comme ça, une main devant une main derrière, avançant tout droit, prenant une rue, puis l’autre, s’enfonçant toujours plus avant dans le quartier du Panier, confiant, à la recherche de cette bonne étoile, cette bonne mère qui allait l’accueillir.
Il s’est arrêté, là, devant la porte du café, il a hésité un instant, comme un œuf dans sa gélée et il est entré. Derrière le bar, Mauricette essuyait les verres, comme dans la chanson…ils se sont souri et Momo n’est plus jamais reparti.
Bien sûr au début ça a jasé, ça… les gens, faut que ça cause : « la juive et l’arabe ! »… la juive et l’arabe. Mais est ce que ses cousins comme les miens n’avaient pas le col roulé qu’était passé chez le tailleur ? Est ce que mes sœurs comme les siennes ne gardaient pas les mêmes secrets pour réussir les boulettes ?
Mais par ici le soleil attendrit tout, et la barbaque la plus dure devient le petit jésus en culotte de velours ! Bientôt, ils ne furent plus que Mauricette et Mohammed, Mo et Momo, comme les appelaient les habitués.
Le domaine de Momo, c’était le bar, servir le jaune, pousser le café. Mo, elle, c’était la salle, rapporter les cahuètes, servir le couscous, le vendredi. Et c’est comme s’ils avaient toujours été là, Mo et Momo, Mo et Momo, se répétant les mêmes mots, toujours les mêmes mots : « tu sais que j’t’aime toi Momo ! Tu sais que j’taime toi Mo ! ». Et ça ressemblait au bonheur, comme dans les chansons, oui…comme dans les chansons. Mais y a que les chansons tristes qui font valser, Mo et Momo, c’était écrit, y devaient trinquer.
Un jour, Mauricette, elle a perdu le souffle, elle se noyait dans l’air comme qui dirait. Elle a dit ça à Mohamed, « je me noie dans l’air ». « La tête me tourne », qu’elle disait, « la tête me tourne », « Ben ! Profite s’en pour te regarder le cul » qu’il lui répondait Momo. Mais le cœur y était pas, il avait compris. Mauricette, elle est partie par la poitrine, en un hiver, Momo avait perdu Mo, il avait perdu sa moitié.
En rentrant de l’hôpital, j’ai viré les clients, j’ai baissé le rideau de fer et je suis monté directement dans la chambre. J’me suis dépoilé et nu comme un ver au jugement dernier, je me suis roulé dans notre couette, comme un mouflet au chaud dans le ventre de sa mère. « Pleure ! Tu pisseras moins ! » j’me disais.
Quand après peut être des heures je me suis relevé, Mo était partout dans la pièce, son châle sur l’abat jour de la table de nuit, ses cheveux sur la brosse posée sur la coiffeuse.
J’ai ouvert machinalement un tiroir de la commode, et là, de la montagne de falbalas qu’il contenait est monté une odeur de poudre de riz, de patchouli qui m’a tout chosifié.
Comme un automate, j’ai pris dans le tiroir un long bas de soie, pas un de ses collants qui sentent la chatte, le cul et les pieds en même temps ! Non ! Un bas. Je l’ai fait glisser sur ma main et j’ai senti comme un frisson, comme un goût de reviens y qui m’a ragaillardi. Malgré moi, j’ai enfilé le bas le long de ma jambe, et de la voir comme ça, toute douce, toute irisée, je l’ai caressée, et c’est la jambe de Mauricette que je caressais. Je sentais comme le Popole qui se réveillait, j’ai enfilé l’autre bas.
Faire glisser la nuisette de taffetas, poser un pied dans la mule en plume de cygne, l’autre pied. Marcher jusqu’à la coiffeuse, tourner doucement le tube de rouge, le poser sur les lèvres. La pointe d’argent dans le Khôl, refermer les paupières dessus. La houppette dans la poudre brune maintenant, le long des pommettes, le fard, de l’intérieur vers l’extérieur.
Et Mo était là, elle était revenue, elle me regardait souriante, de l’autre côté du miroir.
Le lendemain, à la première heure, elle a ouvert le grand rideau de fer et a accueilli les habitués. Et dans le reflet des bouteilles de pastis, de gentiane, de genièvre, elle était là, qui souriait à Mo, pour toujours, pour toujours, comme dans les chansons.
Ho je n’ai pas toujours été belle, vous voyez, ho…non.
Translation - English You know, I’ve not always been this beautiful… Oh no!
You don’t just happen to be beautiful, no, it’s a job, oh yes… a job!
Take hair styling, for instance, every night, apply the curlers, adjust the hairnet, every morning, take off the curlers. Exfoliate, lotion, hydrate, brush, fake nail… oh yes! It’s a job.
Look at my french manicure; it hasn’t just flown down from heaven! Apply a transparent base; draw a perfect bow in white polish around the nail tip.
Look at them, my little darlings, my little masterpieces, they all have a name, there’s Fadila, Malika, Dougna, on the other hand, Abdel karim, Mustapha…
Oh no, I’ve not always been this beautiful… oh no… There was even a time when I was an ugly man, ugly as hell.
I was still called Momo at the time. Poor Momo! He was taken like all the others, with his dick and knife, his head filled with bullshit about the other side: “You will build their houses over there and you will take the money, and then you will come back here, and build your own house, here.”
When the land was finally in sight and when I could finally raise my head up after hours of just puking my father, mother and ancestors out the ship’s rail, it appeared to me, beneath my salt-burnt eyelids, the Guard Hill, round and full like a mistress’ breast, with this wonderful and golden tit who was itself, while we were getting closer, taking the shape of a veiled queen. I thought to myself, well I’m here. Marseille was like a fiancée, a mother offering me her armpit where I can hide, be comfy.
He showed up just like that, a hand in front a hand in back, walking straight ahead, chosing a street, than the other, always going deeper in the Panier district, trusting, seeking for this lucky star, this good mother that would house him.
He then stood, there, in the front door of the café, he hesitated a while, like an egg in its jelly and he came in. Behind the counter, Mauricette wiped the glasses, like the song goes… They smiled to each other and Momo never left.
Of course, there has been some prating, oh my… People, they need to prat: “the jew and the arab!”… the jew and the arab. But don’t our cousins, hers and mine, all have had their turtlenecks cut by the tailor? Don’t my sisters, and hers, keep the same secret of how to cook the best meatballs?
But over here the sun softens everything, and the toughest meat ends up being like Jesus in corduroy pants! They soon were just known as Mauricette and Mohammed, Mo and Momo, would say the regular customers.
Momo’s domain, it was the bar, pouring the pastis, pushing the coffee. Mo, for her, it was the service, bring on the peanuts, serving the cuscus, on Fridays. And it was as if they had always been there, Mo and Momo, Mo and Momo, always telling each other the same words, always the same words: “You know I do love you Momo! You know I do love you Mo!”. And it looked like happiness, like the songs go, yes… like the songs go. But there’s only sad songs that make you high blue, Mo and Momo, it was written, they had to suffer.
One day, Mauricette, she lost her breath; she was like drowning in the air. That’s what she told Mohammed, “I’m drowning in the air”. “My head spins”, she said, “My head spins”, “Well! This way you can look down your ass”, he responded, Momo. But the heart wasn’t there, he got it all. Mauricette, she left by the breast, in a single winter, Momo had lost Mo, he had lost his half.
When I came home from the hospital, I kicked out the customers, I closed the steel curtain and I quietly went up in the room. I stripped and naked like a worm on Judgment’s day, I rolled myself under the sheets, like a kiddo all warmed up in his mummy’s belly. “Cry! You’ll piss less!” I said to myself.
When I stood up after something like a few hours, Mo was everywhere in the room, her shawl on the nightstand, her hair on her comb on the dressing table.
Without thinking I opened a drawer, and there, from the whole lot of stuff there was, emerged a rice powder and patchouli smell, that made me all weird.
Like these automats, I took a long seed stocking from the drawer, not one of those panty hoses that smell of pussy, ass and feet at the same time! No! A stocking. I made it slide over my hand and I felt some sort of chill, like a taste of coming back that freshened me up. In spite of me, I wore the stocking all over my leg, and seeing it like that, all sweet, all iridescent, I caressed it, and it was Mauricette’s leg that I was caressing. I felt like my John was waking up, and wore the other stocking.
To drop the taffeta baby-doll on my body, stick a foot on the swan feathered slipper, the other foot. Walk up to the dressing room, slowly roll the lipstick tube, place in on the lip. The silver tip into the Khôl, close your eyelids on it. The puff on the brown powder now, over the cheekbones, the blusher, from the inside to the outside.
And Mo was there, she was back here, she looked at me, smiling, from the other side of the mirror.
The next day, at an early hour, she opened the big steel curtain and greeted the regulars. And in the reflection of the bottles, of pastis, gentiane, genièvre, she was there, was there smiling at Mo, for ever and ever, like the songs go.
Oh, I’ve not always been this beautiful woman, you see, oh… no.
Portuguese to French: Newsletter GACC General field: Other Detailed field: Other
Source text - Portuguese Fortaleza, 15 de outubro de 2009
Queridos Padrinhos(as),
E sempre com alegria que escrevemos para você em nome das crianças atendidas no projeto Educação Integrada. Desta vez as crianças escrevem ou desenham sobre a amizade, sentimento cultivado através da solidariedade que você oferece com suas doações através do Partage. Criar algo que será enviado aos padrinhos é sempre especial, as crianças ficam eufóricas, alegres e com vontade de fazer o melhor para quem elas reservam admiração e carinho.
Nos meses de abril, maio e junho as chuvas foram mais intensa em todo estado do Ceará, segundo o relatório divulgado pela Defesa Civil do Estado foram afetadas pelas chuvas 135 mil famílias.
A situação do município de Granja foi uma das mais critica. Foram 6.040 pessoas atingidas pelas cheias do rio Coreaú que causou danos e desabrigo em vários distritos.Centenas de famílias ficaram ilhadas e sem água potável. O cenário era desolador!!!! Fonte : Jornal o Povo /05 Maio 2009.
O Poder Público e Sociedade Civil se uniram para ajudar vítimas das enchentes e aos poucos as pessoas foram retornando para suas casas.
O centro comunitário, onde as atividades do projeto são desenvolvidas, ficou inundado. Houve prejuízo na estrutura física e nos equipamentos. Com apoio do Partage, foi realizado a reforma no centro e feita a aquisição de novos equipamentos. As crianças voltaram às atividades normais no final de julho/2009. Realizamos um evento especial para o retorno das crianças e famílias ao projeto. Todos estavam felizes em celebrar esse momento, porque a vida que é bonita quando vencemos os obstáculos juntos.
Através das atividades educativas e sócio culturais as crianças tem aprendido sobre cidadania, solidariedade, valores e melhorado a cada ano as notas na escola. Cada criança que evolui na escola, passa a acreditar em si mesma, isto reforça em nós o sentimento de que é possível vivermos num mundo melhor, onde os direitos da criança sejam respeitados para que se tornem adultos responsáveis e tenham algo a oferecer pelo o bem da sociedade em que vivemos.
O Gacc diz mais uma vez obrigado, em nome das 825 crianças atendidas no projeto.
Com amizade;
Equipe Educação Gacc.
Translation - French Fortaleza, 15 octobre 2009
Chères Marraines, chers Parrains,
Nous sommes toujours ravis de vous écrire au nom des enfants participant au projet Education Intégrée. Cette fois, les enfants ont écrit ou dessiné sur le thème de l’amitié, un sentiment cultivé grâce à la solidarité que vous leur offrez et à vos dons, à travers l’association Partage. Créer quelque chose pour l’envoyer aux parrains est toujours un acte spécial, les enfants sont euphoriques, heureux, et désireux de faire au mieux pour ceux à qui elles nourrissent admiration et tendresse.
Aux mois d’avril, mai et juin les pluies se sont intensifiées dans tout l’Etat du Ceará. D’après le rapport publié par la Défense Civile de l’Etat, 135 mille familles ont été affectées par les pluies.
La situation de la municipalité de Granja a été la plus critique. 6 040 personnes ont été atteintes par le débordement du fleuve Coreaú, qui a causé des dommages et des pertes de logement dans plusieurs districts. Des centaines de familles se sont retrouvées isolées et dépourvues d’eau potable. Le scénario était désolant !!!!
Source : Journal O Povo /05 Mai 2009.
Le pouvoir public et la société civile se sont unis pour aider les victimes des inondations, et peu à peu les familles ont pu regagner leur maison.
Le centre communautaire, où sont développées les activités du projet, a été inondé. La structure physique du bâtiment, ainsi que les équipements ont subi de lourds dégâts. Avec l’aide de Partage, le centre a été rénové et les équipements remplacés. Les enfants sont retournés à une activité normale fin juillet 2009. A l’occasion du retour des enfants et des familles, nous avons préparé un évènement. Tout le monde était heureux de célébrer ce moment, car la vie est belle quand on vainc les obstacles ensemble.
Grâce aux activités éducatives et socioculturelles, les enfants ont appris la citoyenneté, la solidarité, les valeurs, et amélioré, année après année, leurs notes à l’école. Chaque enfant qui évolue à l’école se met à croire en lui, ce qui renforce notre sentiment qu’un monde meilleur est possible, où les droits des enfants seront respectés afin qu’ils puissent devenir des adultes responsables, et porteurs de projets pour le bien de la société dans laquelle nous vivons.
Le Gacc vous remercie encore une fois, au nom des 825 enfants participant au projet.
Amicalement ;
l'Equipe d’Education Gacc.
English to French: Heinz Tomato ketchup book General field: Other Detailed field: Cooking / Culinary
Source text - English http://www.tearprod.com/kandb/description/fr_ketchup.html
Translation - French http://www.tearprod.com/kandb/description/fr_ketchup.html
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Experience
Years of experience: 17. Registered at ProZ.com: Oct 2009.
Spanish to French (4 años de estudios en el liceo franco-argentino d) English to French (Certificate of Proficiency in English (Cambridge U) Portuguese to French (Estudios en la UCP de Lisboa)
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N/A
Software
Adobe Acrobat, Adobe Illustrator, Adobe Photoshop, DejaVu, Indesign, Microsoft Excel, Microsoft Word, Powerpoint, Trados Studio, Wordfast
Ayant passé une grande partie de ma vie en Amérique Latine, j’ai pu acquérir depuis très jeune un fort penchant pour l’apprentissage des langues et une fascination pour les richesses des diverses cultures. Voilà pourquoi j’ai décidé d’orienter ma carrière vers un métier qui me passionne : la traduction.
Suite à une formation en école supérieure de commerce et quelques années d'expérience dans l'audit et l'édition, je me suis lancée à mon compte en 2009 comme traductrice professionnelle.
Si vous êtes à la recherche d'une collaboratrice fiable, impliquée et passionnée, n'hésitez pas à me contacter !
Nathalie
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