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French to English: Marseille - European Capital of Culture General field: Other Detailed field: Tourism & Travel
Source text - French Aigle Azur n°34
Rubrique Culture
Texte Annie Fave
Marseille, capitale culturelle 2013
Escale clé pour Aigle Azur depuis des années, Marseille est particulièrement sous les projecteurs de l’actualité : la cité phocéenne est capitale de la culture 2013 et multiplie les festivités !
Marseille, 2e ville de France avec plus de 860 000 habitants, affirme son statut de métropole euroméditerranéenne en devenant Capitale Européenne de la Culture en 2013. Place forte du tourisme méditerranéen, elle accueille chaque année 4,1 millions de visiteurs et 910 000 croisiéristes, attirés par un cadre environnemental exceptionnel et par une vie culturelle qui sʼappuie sur un patrimoine unique. En moins de 15 ans, Marseille a ainsi doublé son activité en matière de tourisme. Ce secteur représente près de 18 100 emplois, recrutés à tous les niveaux de qualification.
Un programme d’investissements
Dans la perspective de Marseille-Provence 2013, Capitale Européenne de la Culture, la Cité Phocéenne a investi 660 millions dʼeuros pour bâtir des équipements culturels qui confortent son attractivité et perdureront dans les décennies à venir. Lʼoffre muséale est renforcée, avec plus de 50 projets engagés, autour de 3 thématiques culturelles :
- Histoire et Patrimoine : le Musée dʼHistoire de Marseille, agrandi et rénové témoignera des 2 600 ans dʼexistence de la cité phocéenne. Il possède une collection unique au monde : une flottille de vaisseaux antiques, les tombeaux Malaval et lʼancre du « Grand Saint Antoine », le navire qui amena la Grande Peste de 1720.
- Les Arts : avec le Musée des Beaux Arts de Longchamp entièrement rénové, le Musée des Arts Africains Océaniens Amérindiens, Musée dʼArchéologie, le Musée dʼArt Contemporain, le Musée Cantini)
- les Arts décoratifs : avec la rénovation de la Bastide Borély qui accueillera les Musées des Arts décoratifs, de la mode et de la Faïence.
Les Musées présenteront des expositions exceptionnelles, en complément du Trésor des Marseillais, présenté à la Vieille charité :
- Le Musée Cantini, entièrement rénové, présentera une exposition exceptionnelle du 15 février au 19 mai 2013 consacrée au peintre surréaliste Matta. Des œuvres colorées permettront de retracer la vie de ce précurseur, de sa naissance au Chili jusquʼà sa vision figurative des conflits du XXe siècle.
- Le Grand Atelier du Midi présentera une exposition exceptionnelle au musée des Beaux Arts de Longchamp à Marseille, et au musée Granet dʼAix-en-Provence. « De Van Gogh à Bonnard » et « de Cézanne à Matisse » constituent un des événements phares de lʼannée 2013, du 13 juin au 13 octobre 2013.
Grâce à cette dynamique, Marseille se développe. Dʼimportants chantiers donnent un nouveau souffle à tous ses quartiers : au Nord, avec Euroméditerranée qui transforme le front de mer, au Sud, avec le Stade Vélodrome agrandi et modernisé et à lʼEst, avec un pôle de sports et de loisirs bâti sur dʼanciennes friches industrielles à la Capelette.
Expo phare : « le Trésor des Marseillais »
Présentée dès le 12 janvier 2013, lʼexposition « Le Trésor des Marseillais » ouvre la très riche programmation de lʼannée Capitale Européenne de la Culture. Le Trésor des Marseillais est un édifice, une offrande des « Massaliètes » à Delphes qui confirme lʼimportance exceptionnelle de la cité phocéenne à la fin de lʼépoque archaïque. Il a été construit par la cité de Massalia (lʼactuelle Marseille) entre 530 et 500 av. J.-C. à Delphes, dans le sanctuaire dʼAthéna Pronaia. Nous ignorons tout des circonstances précises de son érection. Ce sont les fragments de la frise qui ornait ce petit monument consacré à Athena (en forme de temple) que la Grèce a accepté de prêter au Musée d'Archéologie Méditerranéenne dans le cadre de cette exposition exceptionnelle. Vingt-neuf fragments de frise classés « trésor national » par les Grecs sont donc exposés pour la première fois hors de Grèce. Aidé par les nouvelles technologies, le visiteur peut découvrir en 3D, grandeur nature, la reconstitution de cet édifice. Lʼexposition propose de reconstituer virtuellement face aux sculptures grecques, le monument dans son intégralité, grandeur nature, dans la chapelle du Centre de la Vieille Charité. La première partie sera consacrée à Marseille aux environs de 500 av J-C en montrant au public les dernières découvertes archéologiques qui attestent de la richesse de la cité phocéenne au sein du monde antique. Lʼexposition est loin dʼêtre silencieuse : les corneilles, la source Castalie, le vent, le souffle de tous les personnages sont audibles, il suffit d'être attentif et de se surprendre à les entendre, puis à les écouter ...
Translation - English Aigle Azur n°34
Culture Section
Text by Annie Fave
Marseille, capital of culture 2013
Key break for Aigle Azur in years, Marseille is an important spotlight in the news: Marseille is the capital of culture for 2013 and many festivities flourish!
Marseille, the second largest city in France with more than 860,000 inhabitants, asserts its status as an Euromediterranean metropolis as the European Capital of Culture in 2013. Renowned as a Mediterranean tourism destination, it annually hosts 4.1 million visitors and 910,000 cruise passengers, attracted by its exclusive environmental setting and cultural life which is supported by its unique heritage. In less than 15 years, Marseille has doubled its business in the field of tourism. This sector accounts for nearly 18,100 jobs, recruited at all levels of qualification.
An investment program
In view of Marseille-Provence 2013, the European Capital of Culture, the Phocaean city has invested 660 million euros to build cultural facilities that will reinforce its attractiveness and endure for decades to come. The museum offers will be buttressed with more than 50 projects around three cultural themes:
- History and Heritage: the expansion and renovation of the Museum of history of Marseille, is witness to the 2600-year existence of this Phonaean city. It has rare collections: a flotilla of vessels, the ancient tombs of Malaval, the anchor of the "Grand Saint Antoine", and the ship that brought the Great Plague of 1720.
- Arts: with the Museum of Fine Arts of Longchamp fully renovated, Museum of African Arts and Native Pacific Islanders, Museum of Archeology, Contemporary Museum of Art, Cantini Museum
- Art Deco: the renovation of the Bastide Borély which will host the Museum of Art Deco, Fashion and Earthenware.
The museums will present special exhibitions, in addition to the Treasure of Marseillaise, presented at the Vieille Charité:
- The Cantini Museum, completely renovated, will present a special exhibition from February 15 to May 19, 2013 devoted to Surrealist painter, Matta. Colorful works will trace his life from his birth in Chile until his figurative visions of conflicts from the twentieth century.
- The Grand Atelier du Midi will present a special exhibition at the Museum of Fine Arts of Longchamp in Marseille, at the Granet Musem of Aix-en-Provence. "From Van Gogh to Bonnard" and "Cézanne to Matisse" are two of the highlights of the year 2013, from June 13 to October 13, 2013.
Through this dynamic, Marseille develops. New important construction sites give new life to all its districts: the North, with the development of the Euromediterrean waterfront; to the south, with the expansion and modernization of the Velodrome stadium; and to the east with a sports and leisure division built on former industrial brownfields of the Capelette.
Flagship Expo "the Treasure of Marseillaise"
On display since January 2013, the exhibition "The Treasure of Marseillaise" opens the rich year-long program as European Capital of Culture. The Treasure of Marseillaises is a building, a gift of "Massaliètes" at Delphi which confirms the exceptional importance of the Phocaean city until the end of the archaic era. It was built by the city of Massalia (Marseille lactuelle) between 530 and 500 BC at Delphi in the Athéna Pronaia sanctuary. We do not know the specific circumstances of its construction. There are fragments of the molding which embellishes this small monument dedicated to Athena (shaped as a temple) that Greece has agreed to lend to the Museum of Mediterranean Archeology in the framework of this exceptional exhibition. Twenty-nine fragments of molding classified as "national treasure" by the Greeks are exposed for the first time outside of Greece. Aided by new technology, the visitor can discover a 3D life-size reconstruction of the building. The exhibition offers to virtually reconstruct the face of Greek sculptures, the monument in its entirety in the chapel of the Center of the Vieille Charité. The first part will be devoted to Marseille, around 500 BC, by showing the public the latest archaeological discoveries that attest to the wealth of this Phocaean city in the ancient world. The exhibition is far from being silent: crows, the Castalian spring, wind, and the breath of all the characters are audible, one should be attentive and be surprised to hear them, then just listen...
French to English: Salif Keita General field: Art/Literary Detailed field: Music
Source text - French Aigle Azur n°34
Rubrique Culture - Portraits
Texte Anne Le Goff
Talé, le dernier album de Salif Keita
Salif Keita, le noir à la peau blanche vient de publier un nouvel album et reprend la route pour parler du Mali, de la différence, de la dignité, le tout sur des rythmes à la fois épicés et contemporains. Du grand Salif !
C’est un homme étonnant, qui prend tous les aléas de la vie avec une bonhommie mâtinée de philosophie. Un exemple ? Albinos, Salif a largement œuvré pour que cette différence de peau soit enfin acceptée, grâce à l’humour, notamment. « Je suis un noir, ma peau est blanche et moi j’aime bien ça, c’est la différence. Je suis un blanc, mon sang est noir, moi j’adore ça, c’est la différence qui est jolie », chantait-t-il sur La différence, le titre phare de l’album du même nom, publié en 2009. Talé, c’est le dernier album en date du vieux griot. Certains murmurent le dernier, mais il a du ressort, cet homme inclassable dont la musique se renouvèle sans cesse depuis 40 ans ! Et la longue liste des dates de son Talé Tour donne à penser qu’il n’a pas l’intention de prendre sa retraite !
Faire danser le Mali et le monde !
Talé, c’est tout d’abord une rencontre, celle de l’ambassadeur de la musique malienne depuis plus de quarante ans avec Philippe Cohen Solal, le producteur de musique électro qui a fait le tour de la planète avec le Gotan Project depuis plus de dix ans. Ensemble une envie, faire danser les maliens mais aussi le monde, sur des rythmes inconnus « Une musique qui a des racines mais aussi des accents contemporains », explique Philippe. Une évidence pour Salif : « Philippe m’a donné l’opportunité d’aller vers l’électro, j’avais envie de faire groover mon identité africaine ». Et là-dessus, pas de doute, l’aventure mène vers des horizons pour le moins inédits : au détour d’un accent d’une calebasse, on croise le disco des seventies ; à un autre, l’afro-beat poisseux se retrouve sur les rives polluées de Detroit, la pulsation historique de la techno ; ailleurs, les sons du guembri se fait entendre. Un sacré mélange !
Pour mieux s’entendre, les deux hommes se sont posés ensemble dans les nuits chaudes de Bamako, au studio Moffou. Et comme lors des Moonshine Sessions avec la country et les expériences de Gotan Project autour du tango, Solal va donc manipuler les manettes pour confectionner une haute couture technologique, entendez un son très organique mixé aux rythmes électroniques. Du digital vintage, du rétro-futurisme sur le mode festif. La recette ne peut fonctionner qu’avec du respect pour la musique des origines, mais tout autant une bonne dose d’irrespect pour provoquer une version originale. Depuis 1969, le chanteur malien a toujours innové. Sa vie a d’ailleurs toujours été un combat, pour le droit à la différence qu’il incarne, pour s’imposer dans une famille où chanter n’est pas dans les mœurs, « C’est une sorte de teen-ager rebelle et un jeune patriarche », explique Philippe Cohen Solal, « Un homme toujours en lutte contre l’ordre établi, y compris en musique ! ». Il est ainsi passé dans toutes les directions. De Mandjou à Moffou, des Ambassadeurs à la Différence, de l’afro-pop à la salsa twistée, du funk cadencé avec le Rail Band à l’afro-jazz rock avec Joe Zawinul et Carlos Santana, tout son parcours passe par cette troisième voie. «Je n’aime pas quand ça se répète ! Mais cette fois, je voulais sauter le pas, vraiment. » Le voilà donc plongé dans le grand bain de jouvence numérique.
Des sons de l’Afrique de l’Ouest remixés
Pas question de donner dans le simple album de remix : il s’agissait de garder bel et bien le format chanson, de le convertir au dance-floor. Et tant pis pour les hermétiques intégristes qui feront aux deux iconoclastes un procès en hérésie. « C’est plutôt bon signe », s’amusent-ils à l’unisson. De simples guitares-voix de Salif Keita, des merveilles qui tressent tout le canevas mélodique et harmonique. Et par-dessus, par en-dessous, des motifs rythmiques, des sons brodés par les musiciens locaux (Aboussi Cissoko au n’goni, Mamane Diabaté au balafon, Prince à la calebasse…), puis par d’autres qui ajoutent chacun leur touche de couleur (la moitié de Bumcello Cyril Atef aux baguettes, Hagar Ben Ari, la bassiste so deep soul des Dap Kings, Christophe Chassol, aux arrangements de cordes façon « Philly sounds »…). Tous permettent de rehausser l’éclat naturel de Salif Keita. Plus d’effets, mais moins de notes, tel fut le principe actif de Solal pour donner un peu d’air à cette musique, offrir de l’espace à la noble voix du maître de céans. « Salif est un chanteur comme il en existe peu. Il peut se poser sur des mélodies extrêmement compliquées,doubler sa voix à la perfection sur six minutes. Comme ce jour où sa deuxième voix était tellement calée qu’il ne l’a lui-même pas entendue au mix », s’émerveille Philippe. Salif Keita, une voix qui pénètre directement le mix avec la puissance des plus grands !
Des invités de marque
C’est un peu une marque de fabrique moderne : de nombreux invités de marque sont venus se joindre à Salif et Philippe pour animer Talé. Honneur au doyen, le Camerounais Manu Dibango, une présence rassurante, « comme un papa qui nous protège ». Le grand pair de l’afro-funk s’insère sur deux titres, dont un terrible chorus de sax qui rugit en réponse à un barrissant éléphant ! Bobby McFerrin improvise quand à lui un dialogue avec Salif Keita transformé pour l’occasion en beat-boxer, autour d’une douce mélodie jouée au simbi, l’ancêtre à sept cordes de la kora. Il y a aussi Esperanza Spalding, la nouvelle princesse de la musique afro-américaine auréolée d’un Grammy, qui dialogue avec Salif sur « Chérie s’en va », une chanson dédiée aux jeunes filles qui quittent le foyer pour se marier. Et enfin le Londonien Roots Manuva pose son flow sur « C’est bon c’est bon », une production avec basse musclée et choristes chaloupées. C’est toute la réussite de cet album au contraste saisissant, où résonne tout le paradoxe d’une actualité pas toujours enchantée. Car c’est aussi de cela dont parle, entre les lignes, Salif Keita de sa voix souveraine. Sous le vernis des odes à l’amour, il pointe les dérives des tout-puissants, de l’argent-roi, de ces morveux qu’il mouche avec classe. À ceux-là, il préfère le rire et les bons délires des enfants, ceux captés dans la rue bamakoise. Ce sont eux qui introduisent la chanson « Natty », du prénom de la petite dernière de Salif. Comme une grande, elle se charge elle-même, du haut de sa jeunesse, de lui dire : « Je t’aime »/« m’bifé ». Et il lui répond avec beaucoup d’amour et une note d’humour, sa voix étant inversée dans le grand robot mixeur. Tout un symbole de ce disque qui vous met la tête à l’envers, pour remettre au bon endroit papa Keita !
A savoir, pour la petite histoire : cet album de l’extrême modernité de Salif est glissé dans le catalogue “Classics & Jazz” d’Universal. Un vrai pied de nez du patriarche!
Translation - English Aigle Azur n ° 34
Culture Section – Portraits
Text by Anne Le Goff
Tale, the latest album by Salif Keita
Salif Keita, a black with white skin has just released a new album and has hit the road to talk about Mali, the difference, the dignity, and all the rhythms both spicy and contemporary. The great Salif!
He is an amazing man, who takes all the risks of life with a good-nature crossbred philosophy. An example? An albino ! Salif has worked extensively on the difference of skin color so that it is accepted, through humor, for example. "I am black, my skin is white and I like it, that's the difference. I am white, my blood is black, I love it, it is the difference that is pretty, » he sang about this Difference, the title track of an album with the same name, published in 2009. Tale is the latest album of an old griot, a West African story-teller. Some whisper it will be his last, but it's evident, this man's music has continually renewed itself for 40 years! And the long list of dates of his Tale tour suggests that he does not intend to retire!
Make Mali and the world dance!
Tale, is first of all a meeting; one between the Ambassador of Malian music for over forty years,and Philippe Cohen Solal, an electronic music producer who has toured the world with the Gotan Project for more than ten years. Together they have a desire, to make Mali dance but also the world, to the unknown rhythms. "Music is one that has roots but also contemporary accents," says Philippe. An evidence for Salif "Philippe gave me the opportunity to go electro, I wanted to make my African identity groovier." And that, without a doubt, this adventure led to horizons unheard of : to turn the focus towards a calabash, cross the disco of the seventies, to the dodgy Afro-beats that are found on Detroit's polluted river banks, to historical pulsations of techno and elsewhere guembri sounds can be heard. Quite a mix!
To better understand each other, the two men stayed together during the warm nights in Bamako, at Mouffou studio. And during the Moonshine Sessions with country and from experiences with the Gotan Tango Project, Solal therefore manipulated the levers to make haute couture technology and to hear a very organic mix with electronic beats. The digital vintage of retro-futurism in festive fashion. The recipe can only operate with respect for the origins of music, but, also, with a healthy dose of disrespect to provoke the original version. Since 1969, the Malian singer has always innovated. His life has, also, always been a struggle for the right for the difference that he has, to win in a family where singing is not custom, " He was a rebellious teenager and a young patriarch, "says Philippe Cohen Solal, "A man always fighting against the established order, including music!". It went in all directions. From Mandjou to Moffou, Ambassadors for Difference, from Afro-pop to twisted salsa, to rhythmic funk with the Rail Band to Afro-jazz rock with Joe Zawinul and Carlos Santana, all of his journey passed through this third path. "I do not like when music repeats itself! But this time, I wanted to leap, really.” Here he plunges into the great digital age of rejuvenating.
Sounds of West Africa remixed
There was no intention of having a simple remix album: it was indeed to keep the song format, and convert it to the dance floor. So much for the tight fundamentalists who will make it unconventional heresy. "This is a good sign," they amuse themselves in unison. Simple guitar voice of Salif Keita, and marvels that weave all the melodic and harmonic framework. And above, and from below, rhythmic patterns, embroidered sounds by local musicians (Cissoko Aboussi on the n'goni ; Mamane Diabaté, balafon ; Prince, the calabash ...) and by others who each add their splash of color ( Bumcello Cyril Atef sticks ; Hagar Ben Ari, bassist ; so deep soul of the Dap King ; Christophe Chassol, the string arrangements as "Philly sounds" ...). All enhance the natural glow of Salif Keita. More effects, but fewer notes, there was the Solal active ingredient to give some air to the music, give space to the noble voice of the master of the house. "Salif is a singer as there are few. He can work with extremely complicated melodies, his voice nearly doubles to perfection in six minutes. Like the time his second voice was so wedged in that we couldn't even hear him in the mix," marvels Philippe. Salif Keita, is a voice that penetrates directly in the mix with the power of the greatest!
VIPs
He is a bit of a modern trademark : many guests come to join Salif and Philippe to bring Tale to life. Honorary dean, Manu Dibango, a reassuring presence, "as a father who protects us." This large pair of Afro-funk fits on two tracks, including an impressive roaring chorus on the sax in response to a trumpeting elephant! Bobby McFerrin improvises his dialogue with Salif Keita, transformed for the occasion into beat-boxing around a gentle melody of simbi, the ancestor of the seven-stringed kora. There is also Esperanza Spalding, the new Afro-American princess praised with a Grammy, who interacts with Salif on "Chérie s'en va" a song dedicated to girls who leave home to get married. And finally Londoner, Roots Manuva who puts his flow on "C'est bon C'est bon » (It's good it's good), a production with a very difficult bass line and swaying singers. It is due to the success of this album's stark contrast, which resonates throughout the paradox of news not always happy. Because it is also mentioned, between the lines, the sovereign voice of Salif Keita. Beneath the veneer of odes to love, he points to the excesses of the all-powerful, money-king, these brats who put someone down because of their class. To them, he prefers the laugh and excitement of children, those seen in the streets of Bamako. They are the ones that introduce the song "Natty", the name of Salif's youngest. With great enthusiasm and freshness of youth, she tells him : "Je t'aime » « I love you" / "m'bifé." And he replies with much love and a touch of humor, his voice being remixed. A symbol of this disc that puts you inside out, and puts Dad Keita back in the right place!
A little story that is to say: this album of extreme modernity by Salif has been slipped into the catalog "Classics & Jazz" from Universal. A real mockery of the Patriarch!
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Experience
Years of experience: 13. Registered at ProZ.com: Feb 2013.
I am an American who has lived in Paris, France for the past 6 years. I have a Bachelor's of Art in Music and French from a Western Kentucky University and a Masters in Cultural Communication and Finance from IESA Paris. I freelance in translation as well, particulary court, work accident and culture documents ( music and art biographies and programs).
English is my mother tongue and I have an advanced level in French.
My rate is 0.06€/word, I prefer to be paid by Paypal.
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