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Spanish to French: Les pompiers de Port au Prince General field: Other Detailed field: Journalism
Source text - Spanish
Su cuartel general está en lo fue la zona noble de la capital, junto a Camp de Mars, el parque de los héroes de la independencia, y el palacio presidencial, copia inexacta de la Casa Blanca y legado de la ocupación estadounidense de 1915 a 1934. Todo ese espacio, majestuoso a su manera, es hoy un campamento insalubre de miles de personas sin techo y que nadie se atreve a desmontar.
Hay cuatro vehículos autobomba de color rojo intenso preparados para salir, dos aparcados en la calle y dos en la cochera. El quinto se encuentra en la mesa de operaciones sometido a una revisión de achaques. En tiempos hubo un sexto, ya difunto y reducido a chatarra. Estos medios son un símbolo de lo que pesa el Estado en Haití, de cuáles son sus armas para enfrentarse a los desastres naturales y la mejor explicación de tanta ineficacia y descontrol: sólo 140 bomberos y cinco camiones para una ciudad de dos millones de habitantes.
A mediodía, cuando la solana del Caribe aprieta, una treintena de estos bomberos sestea, juega a las cartas, arregla motores en la parte trasera o charla en espera de una llamada. "Trabajamos desde la misma noche del terremoto. Este equipo no estaba de guardia pero nos incorporamos de inmediato. El principal problema eran los incendios, muchos provocados por bandas de delincuentes que después de robar en las tiendas las quemaban. Era muy difícil moverse. Las calles estaban llenas de escombros y de gente que no sabía adónde ir", dice Joseph Jordany, de 30 años, soltero y a cargo del niño de su hermano. "En mi familia están todos bien pero nuestra casa se desplomó".
Translation - French Leur quartier général est situé dans la zone noble de la capitale, juste à coté du Champs de Mars, le parc des héros de l'indépendance, et du palais présidentiel, copie inexacte de la Maison Blanche et héritage de l'occupation américaine de1915 à 1934. Tout cet espace, majestueuse à sa manière, est aujourd'hui un campement insalubre de milliers de personnes sans toits y que personne n'ose démonter.
Il y a quatre voitures autopompe de couleur rouge intense prêt à salir. Deux sont garés dans la rue y deux dans le hangar. Le cinquième se trouve sur la table d'opérations soumis à une révision de routine. Auparavant, il y en avait un sixième, hors d'usage et réduit à la ferraille. Ces moyens sont un symbole du poids de l'état haïtien, et sont ses armes pour affronter les désastres naturels et la meilleure explication d'autant d'inefficacité et de pagaille: seulement 140 pompiers et cinq camions pour une ville de deux millions d'habitants.
À midi, quand le soleil des caraïbes redouble, une trentaine de ces pompiers font la sieste, jouent aux cartes, réparent les moteurs à l'arrière de la caserne ou bavardent en attendant un appel. "Nous travaillons depuis la nuit même du tremblement de terre. Nous n'étions pas de garde mais nous nous sommes incorporés immédiatement. Le principal problème c'était les incendies, beaucoup provoqués par des bandes de délinquants qui après avoir volé dans les magasins les brûlaient. Il était très difficile de se déplacer. Les rues étaient pleines de débris et de gens qui ne savaient pas où aller", dit Joseph Jordany, 30 ans, célibataire et à charge du fils de son frère. " Dans ma famille tout le monde va bien mais notre maison s'est écroulée".
Spanish to French: Home
Source text - Spanish E. LES MIGRATIONS HUMAINES
Sources (liste non exhaustive, à titre indicatif):
Lieux ressources et sites internet :
http://www.ciemi.org (CIEMI : Centre d’Information et d’Etudes sur les Migrations Internationales),
http://portal.unesco.org , http://www.histoire-immigration.fr (CNHI : Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration),
http://www.remisis.org (REMISIS : Réseau documentaire sur les migrations internationales),
http://radegonde.mshs.univ-poitiers.fr (Centre de documentation du CNRS Migrinter),
http://wwwrefugiesclimatiques.com ,
http://www.collectifargos.com (Collectif Argos regroupant des journalistes et des photographes qui travaillent sur les conséquences humaines du réchauffement climatique)
Exposition : « Six milliards d’autres » http://www6milliardsdautres.org
Revues :
Revue européenne des migrations internationales (http://www.remi.revues.org )
Migrations, société , (Editions du CIEMI) (n°102, nov-déc 2005),
Hommes et Migrations , n°1251, sept-oct 2004 – n°1253, jv-fév 2005 - n°1271, jv-fév 2008 - n°1272, mars-avr 2008 (http://www.hommes-et-migrations.fr ),
L’atlas des migrations, Hors-série Le Monde/La Vie, 2008-2009,
Catalogue de l’exposition « Terre Natale, Ailleurs commence ici » (textes inédits de Paul Virilio et photographies de Raymond Depardon, Fondation Cartier, nov 2008-mars 2009)
Livres :
« Pour un autre regard sur les migrations : construire une gouvernance mondiale », Bertrand Badie, Rony Brauman, Emmanuel Decaux, Guillaume Devin, Catherine Wihtol de Wenden, La découverte, 2008,
« Géohistoire de la mondialisation : le temps long du monde », Christian Grataloup, Armand Colin, 2007.
Repères :
6.5 milliards d’êtres humains
200 millions de migrants de par le monde (3% de la population mondiale)
10% des habitants de l’UE (13% aux US)
70% transferts monétaires envoyés par les immigrés vont dans les pays en développement.
13 000 MIE (Mineurs Isolés Etrangers) dans l’UE en 2000
25% ou plus des habitants des villes à croissance mondiale rapide
« La planète migrante » (formule de Claire Blandin, Editorial, L’atlas des migrations, Le Monde) : Constat – causes – conséquences
Pour les démographes, une personne est dite « migrante » quand elle change son domicile, « immigrée » quand elle vit dans un endroit où elle n’est pas née (point de vue du pays d’accueil), « émigrée » quand elle a quitté son pays d’origine (point de vue du pays d’origine). Un « réfugié » est une personne qui, a « fui une situation qui devenait intenable pour [son] intégrité physique et mentale, [elle peut] avoir fui aussi bien le déchaînement des passions politiques chez [elle} que des catastrophes naturelles, tandis que les exilés ont décidé de continuer leur action politique ailleurs, là où ils sont en sécurité. » (Hommes et Migrations n°1253 jv-février 2005 – Article de Philippe Dewitte « Les multiples aspects de l’exil » ). Un « déplacé » est un migrant forcé de se déplacer dans son propre pays.
Les flux migratoires ne sont pas seulement liés aux migrations historiques, et il est difficile de les cerner : économie, politique, changements climatiques, raisons familiales, ethniques, religieuses, individuelles et collectives. Le XXIe siècle verra des flux migratoires accélérés en raison des changements climatiques.
Toutes les migrations ne vont pas vers des pays de l’OCDE (seuls 2 migrants sur 5), beaucoup ont pour destination les nouveaux pays prospères et 47% des migrations de pays pauvres vont vers d’autres pays pauvres.
De nouveaux foyers de pauvreté apparaissent dans les pays les plus développés, loin de l’opposition Nord-Sud. En 2007, le monde comptait plus de citadins que de ruraux, avec comme conséquence la ségrégation sociale.
Extraits de Hommes et Migrations n°1272 mars-avril 2008 (« Mondialisation et migrations internationales ») :
« La mondialisation suscite des nouvelles formes de migrations internationales (…) [qui] profitent aux pays qui connaissent de forte pénurie de main d’œuvre dans certains secteurs de leur économie, sans pour autant garantir aux migrants des conditions d’accueil et de travail acceptables. » Les états réagissent différemment face aux migrants : soit ils favorisent la venue d’une main d’œuvre en fonction des demandes des employeurs, soit ils appliquent des restrictions. « Les notions de souveraineté nationale, de frontière et de citoyenneté sont remises en question par les migrants (…). A l’échelle planétaire se dessine une nouvelle division internationale du travail (…) ». Les flux migratoires sont liés aujourd’hui davantage aux conséquences de catastrophes naturelles qu’à des motivations économiques.
L’immigration a des conséquences positives sur l’économie, la culture et la démographie des pays d’accueil. Pour les pays de départ, elle entraîne une « fuite des cerveaux », mais constitue un apport financier grâce aux transferts monétaires envoyés par les émigrés, qui représentent souvent une part importante du revenu national.
Les droits des migrants :
Extraits de la revue Migrations, Société n°102 nov-déc 2005, pp 52-56 (‘Dossier : De l’émigration à l’immigration en Europe et ailleurs. La migration du XXIe siècle comme défi à la sociologie’) :
Les droits des migrants sont conditionnés par le politique qui place le statut des nationaux avant celui des migrants, et ce en dépit de l’apport économique unanimement reconnu de ces derniers et du souci de respecter certaines valeurs éthiques. Par ailleurs il faut poser la question de l’immigration autrement : « si l’on veut restreindre l’immigration en invoquant des arguments éthiques, il faudrait clarifier quelle liberté ou quelles libertés on veut protéger, quelles sont celles qui sont menacées, pourquoi telle menace est réelle et comment une restriction contribuera à protéger une liberté particulière. »
Extraits de la revue Hommes et Migrations n°1271 jv-fév 2008 ( « La Convention des Nations unies sur les droits des travailleurs migrants. Enjeux et perspectives ») :
La Convention des NU, ratifiée seulement par les pays émetteurs de migrants, comprend des informations dont la diffusion reste confidentielle en raison des freins apportés par les pays d’accueil. Les demandeurs d’asile dépendent aujourd’hui de quotas, au mépris de la tradition humaniste de nos sociétés. De plus, les nombreux camps de réfugiés sont souvent des zones de non-droit, alors que le dénuement des réfugiés exigerait aide et protection. « Il est légitime et nécessaire qu’une partie de la société civile se mobilise pour une population en danger : et la mobilisation en faveur des réfugiés ne diminue en rien la nécessité d’une mobilisation en faveur des migrants. » (propos de Mariette Grange, dans l’entretien ‘Droits de l’homme et migrations : l’émergence d’un enjeu international’, pp 120-129)
Les enfants migrants :
Extraits de la revue Hommes et Migrations n°1251, sept-oct 2004 « Enfants sans frontières », éditorial de Philippe Dewitte ‘Des migrants comme les autres ?’ et articles)
Les MIE (« Mineurs Isolés Etrangers ») sont des personnes de moins de dix-huit ans qui se trouvent sans représentants légaux sur le territoire. Plusieurs réponses ont été apportées en France pour la protection de ces mineurs isolés. Le « mineur étranger » est celui qui se trouve illégalement ou non sur le territoire, il relève des services de l’immigration comme les adultes. Les mineurs relèvent d’un double statut, oscillant entre des logiques différentes de contrôle de l’immigration et de la protection de l’enfance.
« La variété des trajectoires migratoires, des raisons d’émigrer, des façons de pénétrer sur le territoire français (légalement ou illégalement), de s’intégrer même, sont presque aussi grandes que chez les adultes. Car si on excepte les migrations pour raisons professionnelles, les seules, et encore, “réservées aux adultes”, on constate que les mineurs peuvent être des fugueurs, des “clandestins”, des jeunes rejoignant tout ou partie de leur famille dans l’immigration, des mineurs “mandatés” pour travailler à l’étranger et envoyer de l’argent à la famille restée au pays, des demandeurs d’asile, des victimes de trafics.
Pourtant, les enfants migrants, qu’ils soient mineurs isolés, non accompagnés, “rejoignant”, errants, fugueurs exploités… sont bien loin d’être des migrants comme les autres. Petits enfants, adolescents, jeunes majeurs, garçons, filles… représentent une grande variété de “profils” sociaux, de motivations, de situations, et bien souvent d’exploitations par des adultes, qu’ils soient restés au pays, qu’ils accompagnent leur recrue ou qu’ils l’attendent dans le pays d’accueil. (…) la venue de ces migrants d’un genre pour le moins particulier demande des dispositifs et un traitement qui leur sont spécialement destinés, depuis la police aux frontières jusqu’à la scolarisation, en passant par la justice des mineurs, l’hébergement en foyers… Ce n’est malheureusement pas toujours le cas, et trop souvent des mineurs isolés sont regardés d’abord comme des délinquants “ordinaires”, et ce malgré le travail de la « Défenseure des enfants » (…) », une institution créée en 2000, habilitée à se saisir de toute situation de danger rencontrée par des mineurs sur le territoire.
Les nouveaux champs de la sociologie : pistes de réflexion pour l’avenir
Extraits de la revue Migrations, Société n°102 nov-déc 2005, pp 24-49 (‘Dossier : De l’émigration à l’immigration en Europe et ailleurs. La migration du XXIe siècle comme défi à la sociologie’) : La sociologie a longtemps travaillé dans un cadre national, prenant pour objet les Etats-nations occidentaux du XIXe siècle. Or, les questions complexes posées par les migrations à l’ère de la mondialisation nécessitent le changement de ce modèle nationaliste : le franchissement des frontières doit imposer une vision universelle.
En effet, le cadre actuel de la sociologie a pour norme les sociétés occidentales, les immigrés ne pouvant exister que par assimilation. La spécificité nationale inclut traditions religieuses, philosophiques et idéologiques, avec comme conséquence une vision étroite et stéréotypée des populations migrantes, rendue évidente par les discours politiques et culturels. Il est indispensable aujourd’hui « d’étudier les flux migratoires et les réseaux comme des processus transnationaux », en lien avec la « mondialisation économique » qui réglemente l’appartenance ou non de groupes sociaux au marché capitaliste mondial. La conséquence en est le bouleversement des sociétés qui, pour être maîtrisées, sont soumises à une politique de surveillance de plus en plus développée, au nom de « la sécurité » : les « Etats-nations restent méfiants à l’égard des [flux de personnes]. Des régimes différenciés de migration ont été mis en place pour encourager les élites (…) à être mobiles, tandis que les travailleurs peu qualifiés et les personnes fuyant les persécutions ont été exclus. »
Ces différents niveaux de migrations constituent le nouveau visage du racisme : la violence et l’opposition culturelle sont considérées comme l’état naturel des plus pauvres. Ces discours ont été renforcés après le 11 septembre, justifiant les mesures prises par les Etats-nations pour rejeter l’Autre. Mais c’est la mondialisation relayée par les médias modernes qui incite les exclus du monde à migrer.
Extraits de l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion du lancement du Forum mondial sur les migrations et le développement en juillet 2007 :
« (…) Nous constatons que les migrations continuent à augmenter – suscitées par la même recherche d’une vie meilleure, ainsi que par des phénomènes de mieux en mieux compris, comme le changement climatique.
Les gens se déplacent lorsqu’ils sont attirés par une vie meilleure, pour fuir un danger ou le désespoir, en réaction aux forces du marché, ou en réponse aux appels du cœur. (…) nous vivons dans une ère nouvelle – une ère de mobilité, au cours de laquelle de plus en plus d’êtres humains se déplaceront de plus en plus fréquemment sur la planète. Plus de pays que jamais auparavant participent au système des migrations, et des migrants parcourent le monde d’un bout à l’autre. Il s’agit d’un phénomène mondial qui échappe aux catégories faciles du passé, avec leurs séparations nettes, comme pays d’origine et pays de destination. (…)
Depuis des décennies, le dur labeur de migrants solitaires a contribué à soustraire des familles et des communautés entières à la pauvreté. (…) Leurs gains ont construit des maisons, fourni des soins de santé, équipé des écoles, jeté les bases d’activités commerciales. (…) Ils ont tissé un réseau mondial en faisant passer idées et savoirs d’un pays à l’autre. Ils ont constitué le lien humain dynamique entre les cultures, les sociétés et les économies. »
Il est temps de « commencer à transformer en une possibilité ce qui trop souvent est perçu comme une menace (…) Nous sommes dans l’obligation de comprendre les implications du phénomène des migrations, d’apprendre les uns des autres et d’édifier des partenariats qui mettront les migrations au service du développement. (…) Il est de notre devoir de lutter contre la marginalisation, les abus et la discrimination dont continuent d’être victimes aujourd’hui certains groupes de migrants. Comment pouvons-nous y parvenir ? (…) Aujourd’hui, nous admettons que nous sommes tous concernés. Les révolutions intervenues dans les transports et les communications, et la mondialisation de nos économies, font que nous avons des migrations une expérience différente de celle qu’a jamais eue l’humanité au cours de son histoire. Nous ne pouvons arrêter cette force de la nature humaine. Mais nous pouvons faire beaucoup pour améliorer la vie des migrants. (…) Nous pouvons faire en sorte que les gens se déplacent dans la sécurité et la légalité, et que leurs droits soient protégés. Nous pouvons
œuvrer au renforcement des effets positifs des migrations sur le développement des pays d’origine des migrants. Nous pouvons encourager les pays de destination à promouvoir le
succès des migrants, tant dans leurs foyers d’origine que dans leurs foyers d’adoption. Nous pouvons faire mieux comprendre que plus les migrants sont intégrés, plus grande sera la contribution qu’ils pourront apporter à leurs pays d’origine, lorsqu’ils y rentreront ou en qualité de membres engagés d’une diaspora mondiale. (…) C’est pourquoi nous devrions mettre l’accent sur les mesures profitables pour tous les acteurs du système des migrations – mais surtout pour les migrants, leur famille et leurs communautés. Pourtant, ce n’est que récemment que nous avons commencé à comprendre non seulement combien les migrations internationales contribuent au développement, mais aussi combien des politiques intelligentes peuvent amplifier ces effets. (…) Pour ne prendre qu’un exemple : c’est seulement ces dernières années que les gouvernements ont compris l’importance des rapatriements de salaires pour le développement, et ils ont pris des mesures pour encourager la concurrence entre banques et sociétés de transferts de fonds. Ceci a considérablement réduit les frais de transfert dans de nombreuses économies. C’est ainsi que, littéralement, des milliards de dollars supplémentaires sont parvenus aux résidents des pays en développement chaque année. (…) Mais l’argent n’est pas la seule mesure de la richesse des migrants : (…) comment les pays d’origine peuvent tirer profit de l’abondance de compétences et de connaissances accumulées par les migrants, (…) quelles stratégies doivent suivre les pays pour amener leurs scientifiques et entrepreneurs à revenir ? Comment peut-on servir le codéveloppement, et comment, par exemple, les pays développés qui recrutent du personnel hautement qualifié peuvent-ils acheminer une aide en retour vers les pays d’origine afin d’y appuyer l’éducation ?
[Les] contributions économiques, sociales et culturelles [des migrants au progrès et au bien-être des pays développés] sont partout évidentes. Leurs cultures, leurs valeurs et leurs traditions non seulement enrichissent nos sociétés, mais nous permettent de nous adapter à un monde en évolution rapide. Ils ont créé des entreprises sans nombre, dont certaines, comme eBay, Mittal, Google et Intel, ont des noms qui nous sont familiers. Et ils ont été à la pointe de la recherche au service de l’innovation. Au Royaume-Uni seulement, au moins 20 prix Nobel sont arrivés dans le pays comme immigrés ou réfugiés.
Les migrants moins qualifiés jouent aussi un rôle crucial pour le succès de nos économies. À chaque heure de chaque jour, ils s’occupent de nos malades, de nos personnes âgées, de nos enfants. Ils nettoient nos foyers, assurent nos récoltes, travaillent dans notre industrie. Ils accomplissent nombre des tâches les plus essentielles à la base de notre bien-être. Pourtant, ils travaillent dans des secteurs de l’économie où ils sont exposés à l’exploitation, la discrimination ou pire. Comme nous apprenons à mettre les migrations au service du développement, il nous faut aussi apprendre à protéger les droits des migrants
Souvenons-nous que lorsque nous parlons de migrations, il ne s’agit pas seulement de richesse et de pauvreté. Il s’agit du type de sociétés dans lesquelles nous voulons vivre. Une occasion unique vous est donnée de contribuer à les façonner, au bénéfice des générations futures. » (UNESCO – http://portal.unesco.org)
Marion BLANCHAUD
F. LES MYTHES FONDATEURS, COSMOGONIE ET RECITS DES ORIGINES
Mythes fondateurs, cosmogonie et récits des origines
Nous avons rassemblé sous ce titre quelques éléments et repères en lien avec le film.
Ils ne sont pas exhaustifs mais permettent de se situer dans cette thématique.
Pour aller plus loin, voir les éléments webographiques et bibliographiques. La cosmogonie (du grec cosmo- « monde » et gon- « en¬gendrer ») est l’ensemble des récits oraux qui fondent presque toutes les religions et sociétés traditionnelles, quant aux origines possibles de l'univers.
On observe des constances dans les schémas de l'imaginaire humain :
Le chaos primordial : la naissance d'un monde (parfois harmonieux voire paradisiaque) est souvent la résultante de conflits entre forces antagonistes, l'ordre et le désordre, la lumière et l’obscurité, etc. Cependant, comme dans la Théogonie d'Hésiode, le chaos originel préexistant à l'Univers est parfois présenté non comme un néant ou un ensemble en conflit avec l'ordre, mais plutôt comme entité renfermant l'ensemble des éléments à venir, mais mélangés.
Luttes et sacrifice : Jung note que les notions de sacrifice et de combat sont souvent associées à la création mythique des mondes et de l'univers. De nombreuses cosmogonies décrivent des luttes (combats de dieux, d'ancêtres primordiaux, de héros ou de géants).
L'eau : elle intervient comme élément primordial et aussi comme élément rénovateur, par le biais du Déluge évoqué par plusieurs mythes fondateurs et cosmogonies.
L'arbre : Dans de nombreux mythes, un arbre (arbre de vie) ou une plante divine, magique ou sacrée joue un rôle (qu'on retrouve peut-être avec l'arbre au fruit défendu, du jardin d'Éden dans la Bible). L'arc en ciel (passage ou pont entre ciel et terre, ou entre deux points de la grande forêt en Amazonie) leur est parfois associé.
Le récit originel selon divers systèmes de croyance
Pour les Aborigènes d'Australie, la terre, les hommes, les animaux et les plantes ne sont que des parties d'un même tout. Les hommes ne peuvent donc pas posséder de terres ni d'animaux, ce qui ne pouvait qu'entraîner des conflits avec les colonisateurs qui, eux, fondaient leur société sur la propriété privée délimitée, l'élevage, ...
Dans les religions abrahamiques (le judaïsme, le christianisme et l'islam), et en philosophie scolastique, selon le raisonnement dit de causalité ou cosmologique, la cause première est Dieu. La preuve proposée par Aristote et reprise par Thomas d'Aquin peut s'énoncer comme suit : Si l'univers est compréhensible, alors tout a une cause, la cause a elle-même une cause et ainsi de suite. Si la suite est infinie alors l'univers n'est pas compréhensible, dans le cas contraire, il existe une cause ultime qui n'est causée par rien et que l'on peut appeler Dieu.
Selon le premier récit de la Genèse, l'Adam, homme et femme, est créé par Dieu à Son image au sixième jour de la Création. Selon le second récit, l'Adam fut formé avec de la terre du sol et l'âme de vie fut insufflée par Dieu dans ses narines; la femme est formée à partir d'un côté/d'une côte de l'homme.
Adam, homme et femme, furent créés par Dieu pour jouir du meilleur milieu pour vivre qu'est la Terre, et le jardin d'Éden en particulier. Ils sont uniques dans la Création, les seuls porteurs de l'image de Dieu au sein de la création, animée et inanimée. En tant que tels, ils ont un droit de conquérir le monde et de s'en servir à leur usage.
Le bouddhisme ignore généralement les questions originelles, en particulier de la vie.
Le Bouddha disait à ce sujet que « conjecturer à propos de l'origine du monde apporterait folie et vexation à quiconque ».
Le Bouddha a aussi comparé la question de l'origine de la vie - ainsi que beaucoup d'autres questions métaphysiques - à la parabole de la flèche empoisonnée: un homme est atteint par une flèche empoisonnée, mais avant que le docteur ne l'extraie, il voudrait savoir qui l'a tirée (à propos de l'existence de Dieu), d'où la flèche venait (d'où l'univers et Dieu viennent), pourquoi la personne l'a tirée (pourquoi Dieu a créé l'univers), etc. Si l'homme continue à poser ces questions avant que la flèche ne soit extraite, il mourra avant d'avoir les réponses.
Le bouddhisme est donc moins concerné par la réponse aux questions originelles, et bien plus par le but de se sauver, ainsi que les autres, de la souffrance par l'atteinte de l'illumination, ou Nirvana. Le récit originel auquel croyaient les Grecs, et les Romains, est sans doute plus proche du mythe olympien dont s'inspire la Théogonie d'Hésiode : au début était le Chaos, un tout incommensurable au sein duquel les éléments étaient mélangés. Cinq entités s'en séparèrent : Gaïa (la Terre), Éros (le désir amoureux comme force créatrice primordiale), le Tartare, et Nyx (la Nuit). Gaïa donne naissance à Ouranos, le Ciel étoilé, le premier principe fécondateur mâle, le Ciel fécondant la Terre par ses pluies, comparables à une semence. De leurs étreintes naquirent les Titans. Cronos (le Temps), le sauvage, le cadet et le plus violent des enfants, obtient de Gaïa qu'il castre son père Ouranos. Il épouse Rhéa qui enfante Hestia, Déméter, Héra, Hadès, Poséidon, et Zeus. Ce dernier renverse son père et les autres Titans, après quoi il tire au sort avec les autres dieux pour déterminer leur domaine de règne. À Zeus échoient les cieux, à Poséidon la mer, à Hadès le monde souterrain. La terre est au cœur de tous les enjeux, personne n'en assure la souveraineté totale.
Dans l'hindouisme, l'existence de l'univers est le fait de Brahma (le Créateur), Vishnou (le Mainteneur) et Shiva (le Destructeur). Les 10 avatars de Vishnou sont généralement acceptés par les Hindous aujourd'hui comme pouvant être rapprochés de la théorie de l'évolution de Darwin, le premier des avatars étant né de l'eau. Les hindous ne voient donc pas de conflits entre la création et l'évolution. Une autre raison à cela est le concept cyclique du temps propre à l'hindouisme comme les Yugas ou les jours de Brahma dans des cycles de 4,3 milliards d'années, différents du temps linéaire des autres religions. De fait, le temps est désigné par "Kalachakra", la roue du temps.
Dans l'hindouisme, la nature et toutes les créations de Dieu sont ses manifestations. Il est au-dedans et au-dehors de sa création, imprégnant la totalité de l'univers tout en l'observant de l'extérieur. Ce qui fait que toutes les créatures sont perçues comme possédant une parcelle divine en elles recouverte par l'ignorance et les illusions de la vie matérielle et profane.
Selon les croyances Jaïn, l'univers ne fut jamais créé et ne cessera jamais d'exister. Il est éternel et non changeant, parce qu'il passe par une série de cycles infinis. Chacun de ces cycles ascendant ou descendant est divisé en six âges du monde (les yugas). L'époque actuelle est la cinquième d'un cycle descendant. Ces époques sont appelées "Aaro". Le premier âge s'intitule "Pehela Aara", le second "Doosra Aara", le dernier "Chhatha Aara" ou sixième âge. Ces périodes ont des durées prédéfinies de plusieurs milliers d'années. Il est dit que lorsque le cycle descendant atteint son niveau le plus bas, même le Jaïnisme est perdu. Cependant, dans le cours du cycle ascendant suivant cette religion est retrouvée à nouveau et réintroduite par les "Tirthankaras", mais sera à nouveau perdu à la fin du cycle suivant etc.
Les Masai du Kenya dans leurs récits de la Création croient que l'origine de l'humanité s'est faite à partir d'un seul arbre. Au premier père des Masai, le créateur donna un bâton. Au premier père des Kikuyu, il donna un soc. Au premier père des Kamba, il donna un arc et une flèche. Chacun dut survivre dans le monde sauvage. Le premier père Masai utilisa son bâton pour rassembler des troupeaux. Le père des Kiyuk utilisa son soc pour cultiver la terre. Le premier père des Kamab utilisa son arc et sa flèche pour chasser.
Selon le récit originel Maori, cieux et terre furent jadis joints, comme Ranginui, le Père-Ciel, et Papatuanuku, la Terre-Mère, étaient fortement enlacés. Ils eurent beaucoup d'enfants, qui vivaient dans l'obscurité entre eux. Les enfants voulant vivre dans la lumière, ils séparèrent leurs parents contre leur gré. Ils n'ont d'ailleurs pas arrêté de se languir l'un de l'autre à ce jour. Les larmes de Ranginui tombent, sous forme de pluie, sur Papatuanuku pour lui montrer combien il l'aime. Le brouillard qui se lève dans les forêts, c'est Papatuanuku qui soupire, et la chaleur de son corps, tout en aspirant à rejoindre Ranginui, continue à nourrir l'humanité.
Le peuple séminole raconte que lorsque le Créateur, Grand-père de toutes choses, créa la Terre, il fit tous les animaux et oiseaux, et les plaça dans une grande coquille. Lorsque la terre
fut prête, il plaça la coque le long de la colonne vertébrale de la terre (les montagnes). "Lorsque le moment sera venu," dit-Il aux animaux, "la coque s'ouvrira et vous sortirez tous. Quelqu'un ou quelque chose fera craquer la coquille, et vous devez tous prendre vos places respectives à la face de la terre." Le Créateur ferma ensuite la coquille et partit, espérant que la Panthère (son animal favori) serait le premier à émerger.
À côté de la coque se trouvait un grand arbre. Avec le temps, il se développa tant que ses racines commencèrent à encercler la coque. Finalement, une racine perça la coque. Le Vent agrandit la fissure et s'insinua pour aider la Panthère à prendre sa place sur terre. Le suivant à s'extraire de la coque fut l'Oiseau, qui avait piqué et piqué autour du trou jusqu'à sortir de la coque au moment venu. Il prit son envol immédiatement. Après cela, d'autres animaux sortirent en différentes séquences: Ours, Cerf, Serpent, Grenouille, Loutre. Il y en eut des milliers d'autres, tant que nul en dehors du Créateur ne pouvait même commencer à les dénombrer. Tous sortirent pour chercher leurs places assignées sur la terre.
Dans le taoïsme, Tao est le vide innominé, la mère des Dix Mille Choses. Lao-Tseu le considère comme celui qui donne éternellement sans être épuisé et reçoit éternellement sans être rempli. Ce qui n'existe pas pour soi peut perdurer.
Dans la pensée Zen, le Tout et le rien sont totalement interconnectés, inséparables, ne font qu'un. Le Zen nie que la personne puisse être la cause première. S'il parle d'origine, c'est pour dire que l'Absolu est la vraie cause première.
Sources : wikipédia / Bible de Genève / Jean-Pierre Vernant / Gaston Bachelard / Mircéa Eliade
Cyril SEASSAU
G. LES MYTHES DE LA CONNAISSANCE
Les mythes de la connaissance
Nous avons rassemblé sous ce titre quelques éléments et repères en lien avec le film.
Ils ne sont pas exhaustifs mais permettent de se situer dans cette thématique.
Pour aller plus loin, voir les éléments webographiques et bibliographiques.
Figures de l’équilibre naturel : de Cybèle à l’œcoumène
Cybèle (en grec ancien Κυβέλη / Kybélê) est une divinité d'origine phrygienne importée en Grèce et à Rome, personnifiant la nature sauvage. Elle est présentée comme la Grande Déesse, Grande Mère ou encore Mère des dieux. Cybèle est sans doute l'une des plus grandes déesses de l'Antiquité au Proche-Orient.
Issue du père des Dieux, mais abandonnée à la naissance et recueillie par un léopard ou un lion, celui-ci l’éveillera aux mystères qui lui permettront de rédiger ses récits sibyllins. Elle dispose des clés de la terre donnant accès à toutes les richesses et son trône est gardé par deux léopards ou deux lions.
Selon la mythologie grecque, elle initie Dionysos à ses mystères. Les Romains l'adoptèrent à leur tour, en l'assimilant notamment à Cérès; ils organisaient en son honneur, au printemps, des jeux qui furent très populaires sous l'Empire.
Cybèle était honorée dans l'ensemble du monde antique. Principalement associée à la fertilité, elle incarnait aussi la nature sauvage. Elle était connue en Grèce dès le Ve siècle av. J.-C. et se confondit bientôt avec la mère des dieux (Rhéa) et Déméter.
L'œcoumène [est une notion géographique pour désigner l'ensemble des terres habitées ou exploitées par l'Homme. De fait, l'œcoumène possède une réalité plus vaste que le simple ensemble des terres habitées, le terme comprend aussi la relation de l'homme à l'espace habité. "οἰκουμένη" du verbe "οἰκω" ("j'habite"). Le mot partage cette étymologie avec les mots écologie et économie.
Figures de la démesure et de la transgression
L’hybris (du grec ancien húbris) est une notion grecque que l'on peut traduire par « démesure ». C'est un sentiment violent inspiré par les passions et plus particulièrement, par l'orgueil. Les Grecs lui opposaient la tempérance, ou modération . Dans la Grèce antique, l’hybris était considérée comme un crime.
La religion grecque antique ignore la notion de péché tel que le conçoit le christianisme. Il n'en reste pas moins que l’hybris constitue la faute fondamentale dans cette civilisation. L'homme qui commet l’hybris est coupable de vouloir plus que la part qui lui est attribuée par le destin.
Le châtiment de l’hybris est la némésis (« destruction »), le châtiment des dieux qui a pour effet de faire se rétracter l'individu à l'intérieur des limites qu'il a franchies. Si l’hybris est donc le mouvement fautif de dépassement de la limite, la némésis désigne le mouvement inverse de la rétractation vengeresse.
La morale des Grecs comme étant une morale de la mesure, de la modération et de la sobriété, obéissant à l'adage ‘pan metron ariston’, qui signifie littéralement « de la mesure en toute chose », ou mieux encore « jamais trop » ou « toujours assez ». L'homme doit rester conscient de sa place dans l'univers.
Dans la mythologie grecque, Icare est le fils de l'architecte Dédale et d'une esclave crétoise. Il est connu principalement pour être mort après avoir volé trop près du soleil.
Le mythe d'Icare aborde le désir de l'Homme d'aller toujours plus loin, au risque de devoir se retrouver face à face avec sa condition de simple être humain.
D'après la Théogonie d'Hésiode, c'est Prométhée qui créa les hommes à partir d'une motte d’argile [et qui, malgré l'opposition de Zeus, leur enseigna la métallurgie et d'autres arts. Après la victoire des nouveaux dieux dirigés par Zeus sur les Titans, Prométhée leur donna aussi le feu, qu'il leur avait dérobé, et entra de ce fait en conflit avec Zeus. Celui-ci, par vengeance, le fit enchaîner sur le mont Caucase pour y avoir chaque jour le foie dévoré par un aigle. Héraclès le délivra au cours de ses douze travaux.
En philosophie, le mythe de Prométhée est admis comme métaphore de l'apport de la connaissance aux hommes. Il est repris par le philosophe Hans Jonas, dans le Principe responsabilité , pour faire allusion aux risques inconsidérés liés aux conséquences de certains comportements humains et de certains choix techniques, par rapport à l'équilibre écologique, social, et économique de la planète.
On peut aussi retrouver dans le mythe prométhéen, une partie des fondements de ce qui devient ensuite le christianisme. Dans cette optique, Prométhée descend du Ciel comme un dieu pour s'incarner charnellement et sauver l'Humanité.
Selon certaines versions grecques ou latines, il fut enchaîné sur un rocher, mais selon d'autres, il y fut crucifié. Ce mythe peut également être mis en parallèle avec le récit biblique d'Adam et Ève, chassés du Paradis pour avoir goûté le fruit de l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal. Ces mythes sont aussi évocateurs de l'hybris, la tentation de l'homme de se mesurer aux dieux, ou plus généralement de s'élever au-dessus de sa condition.
Dans la mythologie grecque, Pandore (en grec ancien Πανδώρα/Pandốra, « tous les dons ») est la première femme. Elle est associée à la légende de la « boîte de Pandore » (en fait, une jarre).
Pandore fut créée sur l'ordre de Zeus qui voulait se venger des hommes pour le vol du feu par Prométhée. Il offrit la main de Pandore à Épiméthée, frère de Prométhée. Pandore apporta dans ses bagages une jarre mystérieuse contenant tous les maux de l'humanité, notamment la Vieillesse, la Maladie, la Guerre, la Famine, la Misère, la Folie, le Vice, la Tromperie et la Passion, ainsi que l'Espérance, qu'il lui fut interdit d'ouvrir. Une fois installée comme épouse, elle céda à la curiosité et ouvrit la boîte : elle libéra ainsi les maux qu'elle contenait. Elle referma la boîte trop tard pour les retenir, et seul l'Espérance, plus lente à réagir, y resta enfermée. C'est ainsi que l'on explique que même si l'être humain est frappé par de nombreux maux, il ne perd jamais espoir.
Un autre symbole est à rechercher dans ce passage. La jarre n'est pas qu'une simple amphore : c'est un très gros vase, qui sert à stocker le grain. Ce vase ne peut être rempli de grain que par l'effort, le travail au champ, et son contenu est alors une symbolique de la condition humaine. Par la suite, ce sera la femme qui l'ouvrira et s'y servira, pour nourrir la famille.
Un rapprochement de ce mythe peut, de plus, être fait avec la chute d'Adam et Ève, dans la Genèse (ancien testament). Dans ces deux mythes, c'est la femme, pourtant avertie (par Dieu dans la Bible, ou, ici, par Prométhée et Zeus), qui commet une irrémédiable erreur (en croquant le fruit défendu dans la Bible, ou, ici, en ouvrant la boîte de Pandore), plongeant ainsi l'humanité dans une vie faite de maux et de douleurs. Si la version biblique semble a priori plus indulgente pour la femme (qui y est poussée à la faute par le serpent tentateur, et qui ne porte pas la faute seule, puisque le fruit est partagé avec l'homme), elle est punie de ce péché originel par le fait "d'enfanter dans la douleur".
H. LA MUSIQUE
Armand Amar
Armand Amar est un compositeur né en 1953 à Jérusalem (Israël) ; il vit à Paris. Il passe son enfance au Maroc, et se retrouve donc très tôt confronté à plusieurs cultures, entre l'Afrique du Nord, l'Orient et l'Europe.
Au détour de mai 68, il jette son dévolu sur l'art percussif, en l'occurrence celui des congas. Un investissement à corps perdu qui, par le biais de musiciens antillais ou de frappeurs latinos, le pousse dans cette quête sonore que symbolise pour lui la pochette d'un album du groupe Oregon s'ouvrant sur une forêt d'instruments. Il part à la rencontre de cet « ailleurs » promis par des musiques ethniques, avec des instruments jugés alors « exotiques ». Suivront des années d’engagement total qui le conduisent à pratiquer les tablas, à découvrir le zarb, à se lier d'amitié avec maintes figures latinas comme Patato Valdes.
Suit en 1976 la découverte de la danse, à l'invitation du chorégraphe sud-africain Peter Goss, formidable pédagogue, anthropologue de formation. Soudain, ce qu'il recherche est là : un rapport direct à la musique, le pouvoir d'improviser sans contraintes, les vertus de l'échange in situ. Il travaille alors, avec un nombre considérable de chorégraphes appartenant à tous les courants de la danse contemporaine. Deux aventures parallèles enrichissent sa palette : son implication dans l'école de comédiens de Patrice Chéreau et l'enseignement au Conservatoire National Supérieur sur les rapports musique et danse. Un syncrétisme d'influences spirituelles et musicales qui se retrouve dans ses musiques de films.
Ses œuvres s'axent particulièrement sur la musique orientale. Il est l'auteur de plusieurs ballets et de bandes originales de films tels que Lève-toi et marche, La Piste, Indigènes, Va, vis et deviens, Le premier cri ou encore La Terre vue du ciel. Armand Amar a collaboré par deux fois avec le réalisateur d'origine grecque Costa-Gavras pour les films Amen et Le Couperet avec des partitions pour cordes sombres et subtiles.
Par ailleurs, il crée, en 1994, le label Long Distance, avec son complice Alain Weber et avec l'aide de Peter Gabriel, qui peut se prévaloir aujourd'hui d'une soixantaine de titres dans le domaine des musiques traditionnelles et du monde.
Si ses musiques pour Costa-Gavras sont plutôt sombres, torturées, développant des nappes orchestrales profondes et répétitives, comme si la musique auscultait l'intériorité des personnages (la rage intérieure de Mathieu Kassovitz dans Amen, ou les pulsions meurtrières de José Garcia dans Le Couperet), ses musiques fusionnant instruments traditionnels et orchestre symphonique n'en demeurent pas moins dans la droite lignée de ce style ample et lumineux, très atmosphérique, qui mêle cordes et bois à des instruments rares et originaux, avec des voix à la croisée de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, où Amar a passé sa jeunesse.
Alliant les deux cultures qui l'ont construit, entre musique symphonique (parfois de petit ensemble) et musique ethnique, Armand Amar a développé un univers musical bien à lui. Son approche étant toujours plus émotionnelle et physique qu'intellectuelle.
Source : Wikipédia
Musiques du monde
L’expression musiques du monde ou world music (en anglais), est un terme générique qui couvre les musiques qui ne font pas partie des principaux courants occidentaux : le pop-rock, la musique classique, le jazz, le rap, la techno... et qui contiennent des composantes ethniques ou traditionnelles. On préférera l’expression plurielle (musiques) plutôt qu’au singulier (musique), car elle rend davantage compte de la réalité diverse des cultures du monde et de leurs expressions musicales. La musique du monde serait plus abstraite, désignant alors soit une partie des musiques du monde (la musique du monde arabe, par exemple) soit plus souvent, une tendance musicale récente correspondant à un métissage entre divers genres ou styles. Il faudrait alors la traduire plus précisément par « musique mondiale ». C'est de l'ambiguïté de cette traduction que découle la confusion entre deux genres de musique.
Depuis les années 1960, les ethnomusicologues, tant francophones qu'anglophones, emploient cette expression pour :
• les musiques traditionnelles propres à chaque pays, qu'elles soient « classiques », « savantes » ou « folkloriques » ;
• les musiques populaires propres à chaque pays, parfois proches des « variétés » mais incorporant de forts éléments traditionnels.
Depuis les années 1980, le terme désigne aussi, et plus souvent avec l’expression anglo-saxonne world music :
• les musiques nouvelles résultant d’un métissage entre des patrimoines musicaux variés (style, genre, origine, etc.) émanant de cultures traditionnelles d’une part, et de courants actuels, souvent occidentaux, tels le jazz, le rock, etc. Ces musiques sont toutefois bien antérieures et ont commencé à apparaître dès les années 1960, parfois sous le nom d'ethno-jazz ou de « musique ethnique », mais aussi de folk-rock.
Comme cette dénomination a aussi été utilisée à des fins de marketing et de classification par les disquaires ou les producteurs, il en résulte souvent une confusion : des artistes traditionnels, héritiers de longues générations de musiciens classiques de leur pays, côtoient d’autres artistes, héritiers eux de la mondialisation, cherchant une voie nouvelle en mêlant diverses musiques. Ces genres toutefois ne sont pas exclusifs l’un de l’autre, mais complémentaires, car ce sont bien souvent les mêmes artistes qui pratiquent à la fois une musique traditionnelle un jour et une musique actuelle, métissée, un autre jour.
Source : Wikipedia
Influences, sources et inspirations dans la musique occidentale
L’évolution de la musique n’échappe pas aux problématiques de rupture et de continuité. Dans la musique classique occidentale, on peut dire que l’évolution se fait en continuité du Moyen Age jusqu’à la rupture spectaculaire de l’école de Vienne (Berg, Shönberg, Webern), qui abolit le système tonal* (l’astérisque renvoie au glossaire en fin de fiche) sur lequel reposait toute l’écriture musicale jusqu’à eux.
Auparavant, les styles évoluent, l’écriture elle-même évolue, du classicisme vers le romantisme, puis le post-romantisme etc., mais jamais ne changent, ni l’échelle de sons*, ni la manière de les agencer entre eux et de les hiérarchiser (l’harmonie).
Dès lors que l’on s’inscrit dans une continuité, en l’occurrence une échelle de sons hiérarchisés tournant autour d’une tonique et d’une dominante*, comment créer de la nouveauté ? Tous les compositeurs ont travaillé sur la manière de s’éloigner de la tonalité* d’origine dans un morceau, de plus en plus loin, de plus en plus audacieusement, jusqu’à Wagner qui n’affirme pas une tonalité, mais écrit dans une modulation permanente*.
Une autre solution consiste, tout au long de l’histoire de la musique, en l’intégration dans le discours musical d’éléments d’autres cultures, folkloriques, traditionnels, exotiques, orientalistes ou perçus comme tels.
Ainsi, du XVIème au XVIIIème siècle, la mode est-elle à l’inspiration orientale, ce qu’on désigne sous le terme de Turquerie. Il s’agit alors de donner un air de ressemblance avec la représentation que l’on se fait de la musique orientale, dans un phénomène d’évocation, la démarche n’étant absolument pas celle d’un ethnomusicologue, l’instrumentation, l’harmonie, l’écriture, l’échelle de sons restant parfaitement et strictement occidentale. On citera par exemple L’enlèvement au sérail de W.A. Mozart.
Ce phénomène perdure tout au long de l’histoire de la musique, et l’on peut citer, plus proche de nous, Claude Debussy, travaillant sur des échelles défectives* (la gamme pentatonique*, d’inspiration extrême orientale) et une inspiration orientale, qu’il inclut jusque dans ses titres : Estampes, Pagodes, Pour la danseuse aux crotales, Pour l’Egyptienne, Syrinx…
Ravel, de la même manière, puise dans la musique orientale et espagnole : on citera Rapsodie espagnole, Shéhérazade, Don Quichotte à Dulcinée, Boléro, Habanera, Chansons populaires grecques, Tzigane…
Une autre position est celle de compositeurs comme Béla Bartók, ou Zoltán Kodály, qui, en même temps qu’ils composent, sont dans une démarche d’étude musicologique du répertoire folklorique. Leur étude les conduit à collecter et harmoniser des chants populaires et traditionnels, qui par ailleurs influencent leurs productions plus personnelles, en termes de formes et également d’écriture harmonique.
Une dernière démarche enfin, est à évoquer : c’est celle des ethnomusicologues qui étudient les musiques des différentes cultures, et enregistrent les musiciens in situ, que la musique soit traditionnelle, folklorique, classique ou « savante ».
Beaucoup de musiciens aujourd’hui, dont Armand Amar, s’inspirent d’autres cultures, à l’instar de leurs prédécesseurs, et intègrent dans leur musique des composantes ethniques ou traditionnelles, que ce soit dans l’utilisation des instruments, les techniques de voix, voire les échelles de sons utilisées. Dès lors, il est important de distinguer, lorsqu’on parle de « musiques du monde », s’il s’agit d’œuvres de compositeurs occidentaux intégrant des composantes d’autres cultures, ou s’il s’agit d’œuvres classiques, savantes, traditionnelles ou populaires propres à chaque pays.
Musique répétitive
La musique répétitive est un courant d’un genre plus large appelé musique minimaliste, elle-même courant de musique contemporaine apparu dans les années 1960 aux États-Unis. Les principaux représentants en sont Steve Reich, Philip Glass, La Monte Young, John Adams, Terry Riley, Michael Gordon et plus tard Michael Nyman. La création du terme date de 1974 et est due au compositeur britannique Michael Nyman.
Bien qu'une classification soit toujours réductrice, on admet généralement que l'esthétique de la musique minimaliste est basée sur trois caractéristiques :
• un retour à une harmonie consonante (retours aux accords de la musique « classique »)
• la répétition de phrases, figures ou cellules musicales avec ou sans petites variations graduelles
• une pulsation régulière
Le courant de la musique répétitive est aussi un retour à la musique tonale. La répétition à profusion des micro-cellules mélodiques, s'entremêlant et jouant parfois avec des micro-intervalles (comme les quarts de ton*, ou encore les huitièmes de ton*).
On pourrait faire remonter les prémisses de la musique minimaliste à certaines œuvres d'Erik Satie (Vexations, 1892-93) et de Marcel Duchamp (Readimades, Erratum musical) et même de Schönberg (Farben op. 16 no 3).
Bien que née principalement aux États-Unis, les plus fortes influences de la musique minimaliste se trouvent dans les cultures indienne, indonésienne et ghanéenne, dont le compositeur Steve Reich, par exemple, étudiera les bases de gamelan indonésien et des percussions africaines.
La musique de La Monte Young découle de son étude des théories indiennes classiques ; la musique indienne fut également l'inspiration de Terry Riley pour In C (1964) et celle de Philip Glass pour ses opéras. Dans les années 1970, Reich se rendit en Afrique pour étudier le jeu des tambours ghanéens et en inclut les éléments de base dans sa musique comme pour Drumming (1970). Enfin une influence majeure d’une partie de la musique de Reich et Glass en particulier, est le gamelan indonésien et plus largement la musique balinaise qu'ils ont tous les deux étudiée.
Source : Wikipedia
Musique illustrative, musique descriptive, musique à programme
Bien avant que des compositeurs travaillent avec des cinéastes pour illustrer, enrichir ou renforcer une image, une progression dramatique, un discours, d’autres compositeurs ont cherché à évoquer des idées, des phénomènes naturels, des sentiments, ou des êtres vivants, par leur musique.
Le plus ancien de ces procédés s’appelle le madrigalisme, du nom des madrigaux du XVème siècle, dans lesquels les compositeurs ajoutaient des effets sur les paroles qu’ils mettaient en musique. Ces effets pouvaient être spatiaux, comme l'aigu pour le haut, les anges, le ciel, les sentiments nobles, la joie. Le grave pour le bas, l'enfer, le diable, la fourberie, la tristesse, la mort. Les mouvements musicaux menant au grave et à l'aigu devenaient alors chargés de sens.
Mais il faut considérer que dans la musique instrumentale (donc sans texte), les musiciens ont également cherché à imiter la nature, en décrivant, par des jeux de rythme, d’orchestration, d’effectif, de timbre, des oiseaux, des tempêtes, des orages. L’exemple le plus célèbre de ces procédés est sans doute Les quatre saisons de Vivaldi, mais cette tradition perdure tout au long de l’histoire de la musique.
Le dernier procédé d’évocation à considérer est ce qu’on appelle la musique à programme, très exploité au XIXème siècle, qui est un genre musical subordonné le plus souvent à un texte : un poème, une action, une légende… que la musique est chargée de décrire, amplifier, prolonger, commenter, etc.
Il n’y a évidemment pas dans les compositeurs œuvres citées une volonté d’exhaustivité, simplement d’illustration des notions évoquées plus haut, avec des exemples relativement connus et accessibles.
Musiques du monde au sens de musiques traditionnelles, classiques, savantes, folkloriques, populaires, propres à chaque pays :
• Collection OCORA – Radio France, aux éditions Harmonia Mundi http://www.radiofrance.fr/radiofrance/kiosque/liste.php?support=11
• Disques du Label Long Distance
http://www.longdistance.fr/
Influences, citations dans la musique classique occidentale :
• W.A. Mozart : Die Entführung aus dem Serail (L’Enlèvement au sérail)
• Claude Debussy : Arabesques, Marche écossaise, Estampes, Children’s corner, Six épigraphes antiques, Images pour orchestre, Syrinx…
• Maurice Ravel : Alborada del gracioso, Ma Mère l’Oye, Rapsodie espagnole, Tzigane, Habanera, Boléro, Shéhérazade, Chansons populaires grecques, Mélodies hébraïques, Don Quichotte à Dulcinée, L’Heure espagnole…
Musicologues compositeurs :
• Béla Bartók : œuvre pour piano : danses populaires roumaines, Noëls roumains, chants populaires hongrois, mélodies paysannes hongroises ; pour orchestre : danses populaires roumaines ; pour chœur : mélodies populaires hongroises et slovaques…
• Zoltán Kodály : Deux chansons populaires de la région de Zobor, Énekszó, mélodies sur des textes de chansons populaires, Rondo hongrois, Deux chœurs d'enfants d'après des mélodies populaires hongroises, Danses de Marosszék, 57 ballades et chansons populaires en 10 cahiers…
• Joseph Canteloube : a recueilli, harmonisé et publié nombres de chants traditionnels français. Ses chants d’Auvergne ont été enregistrés
Musique répétitive, musique minimaliste :
• John C. Adams : Shaker Loops pour orchestre, (1978), Nixon in China, opéra (1985-1987), The Death of Klinghoffer, opéra (1990-1991)
• Philip Glass : Glassworks (1981), Einstein on the Beach (1976), Satyagraha (1980), Akhnaten (1983), The Hours (2002, musique du film)
• Steve reich :Music for 18 Musicians 1976, Music for a Large Ensemble 1978, Tehillim 1981, The Desert Music 1984, Different Trains 1988, The Cave (achevé en 1993), City Life 1995
• Michael Nyman : L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau (opéra, 1987). Musiques de film : Meurtre dans un jardin anglais (The Draughtsman's Contract, 1982), Zoo (A Zed and two noughts, 1985), Drowning by Numbers (1988), Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant 1989), La Leçon de piano (The Piano, 1993), Bienvenue à Gattaca (1997)
Musique descriptive :
• Antonio Vivaldi Les quatre saisons
• Clément Janequin : La Chasse, Le Chant des oiseaux
• Camille Saint-Saëns : Carnaval des animaux
• Franz Schubert : Le roi des aulnes (Erlkönig)(lied)
Musique à programme :
• Paul Dukas : L'Apprenti sorcier sur le poème éponyme de Goethe (Der Zauberlehrling)
• Hector Berlioz : La Symphonie fantastique (titre original : Épisode de la vie d’un artiste, symphonie fantastique en cinq parties
• Camille Saint-Saëns : La Danse macabre, d'après le poème éponyme d'Henri Cazalis.
• Ludwig van Beethoven : Symphonie n° 6 en fa majeur, dite symphonie pastorale. (A noter que le film Soleil Vert (Soylent green, de Richard Fleischer) utilise cette symphonie pour décrire la nature disparue)
• Modeste Moussorgski : Une nuit sur le mont Chauve, inspiré d'une nouvelle de Nicolas Gogol, La nuit de la Saint-Jean
Glossaire :
Les quelques définitions données ci-dessous ne visent qu’à la compréhension des textes qui précèdent, et ne sauraient être considérées comme des définitions rigoureuses et complètes des notions évoquées.
Système tonal : système construit sur un ensemble de sons ordonnés et hiérarchisés (une tonalité). Dans un schéma simplissime, on pourrait dire que dans un morceau de musique tonale, on part d’un accord construit sur la note qui définit la tonalité (la tonique), pour aller, au long du discours musical vers un accord construit sur la cinquième note de la tonalité (la dominante), avant de revenir sur un accord final construit sur la tonique. La réalité du discours musical est évidemment beaucoup plus complexe, et les chemins empruntés par ce discours beaucoup plus tortueux !
Echelle de sons : ensemble des sons que l’on utilise pour composer. Dans la musique classique occidentale, les degrés de l’échelle sont séparés par des tons et des demi-tons, intervalles très fixés. Dans d’autres échelles, des intervalles tout aussi fixés peuvent séparer les degrés, mais ils peuvent être plus grands ou plus petits que les intervalles de base de la musique occidentale, ce qui provoque souvent un sentiment d’étrangeté pour les oreilles « occidentales ».
Modulation permanente : avant Wagner, un morceau est construit sur une tonalité principale, de laquelle on s’éloigne temporairement au fil du discours pour aller dans une autre tonalité, avant d’y revenir pour terminer. Ce changement de tonalité s’appelle une modulation. Au long de l’histoire de la musique, on « voyage » dans des tonalités de plus en plus éloignées de la tonalité principale, jusqu’à Wagner dont la musique illustre particulièrement bien un changement perpétuel de tonalité : une modulation permanente.
Echelle défective : échelle de sons dans laquelle il manque certains sons de la gamme « classique » de la musique occidentale, par exemple la gamme pentatonique utilisée par Debussy, que l’on peut exprimer par do ré mi sol la, au lieu de la gamme complète do ré mi fa sol la si.
Quarts de ton, huitième de ton : la musique classique occidentale est fondée sur des sons séparés par des intervalles, les intervalles de base étant le ton (do – ré, par exemple) et le demi-ton (mi – fa, ré – mi bémol, sol – sol dièse, par exemple). La musique contemporaine explore l’utilisation d’intervalles plus petits, qui n’étaient pas utilisés jusqu’alors, tels les quarts ou les huitièmes de tons, mais que l’on peut rencontrer dans les musiques d’autres cultures.
Philippe AUZET
Translation - French E. LAS MIGRACIONES HUMANAS
Fuentes (lista no exhaustiva, a título indicativo):
Lugares fuentes y sitios internet:
http://www.ciemi.org (CIEMI: Centro de Información y Estudios sobre las Migraciones Internacionales) (Centre d’Information et d’Etudes sur les Migrations Internationales),
http://portal.unesco.org , http://www.histoire-immigration.fr (CNHI: Ciudad Nacional de la Historia de la Inmigración ) (Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration),
http://www.remisis.org (REMISIS: Red Documentaria sobre las migraciones internacionales) (Réseau documentaire sur les migrations internationales),
http://radegonde.mshs.univ-poitiers.fr (Centro de documentación del CNRS Migrinter) (Centre de documentation du CNRS Migrinter)
http://wwwrefugiesclimatiques.com
http://www.collectifargos.com (Colectivo Argos agrupando periodistas y fotógrafos que trabajan sobre las consecuencias humanas de calentamiento climatico) (Collectif Argos regroupant des journalistes et des photographes qui travaillent sur les conséquences humaines du réchauffement climatique)
Exposition: < Seis mil millones de otros>« Six milliards d’autres » http://www6milliardsdautres.org
Revistas:
Revistas europeas de las migraciones internacionales (http://www.remi.revues.org )
Migraciones, sociedad, (Ediciones del CIEMI) (n°102, nov-dic 2005),
Hombres y Migraciones, n°1251, sept-oct 2004 – n°1253, enero-fev 2005 - n°1271, enero-fev 2008 - n°1272, marzo-avril 2008 (http://www.hommes-et-migrations.fr ),
El atlas de las migraciones, Edicion especial Le Monde/La Vie, 2008-2009,
Catálogo de la exposición < Tierra Natal. Otro lugar comienza aquí>.« Terre Natale, Ailleurs commence ici » (textos inéditos de Paul Virilio y fotografías de Raymond Depardon, Fundación Cartier, nov 2008-marzo 2009) (textes inédits de Paul Virilio et photographies de Raymond Depardon, Fondation Cartier, nov 2008-mars 2009).
Libros:
“Para otra mirada sobre las migraciones: construir una gobernanza mundial”, Bertrand Badie, Rony Brauman, Emmanuel Decaux, Guillaume Devin, Catherine Wihtol de Wenden, El descubrimiento, 2008. (« Pour un autre regard sur les migrations : construire une gouvernance mondiale »)
“Geohistoria de la mundialización: el tiempo largo del mundo”, Christian Grataloup, Armand Colin, 2007. (« Géohistoire de la mondialisation : le temps long du monde »).
Referencias:
6.500 millones de seres humanos.
200 millones migrantes a través del mundo (3% de la población mundial).
10% de los habitantes de la UE (13% en Estados Unidos).
70% de transferencias monetarias mandadas por los inmigrantes van a los países en desarrollo.
13000 MAE (Menores Aislados Extranjeros) en la UE en 2000.
25% o más de los habitantes de las ciudades a crecimiento mundial rápido.
“El planeta migrante”:(fórmula de Constatación-causas- consecuencias. « La planète migrante » (formule de Claire Blandin, Editorial, L’atlas des migrations, Le Monde) : Constat – causes – conséquences.
Para los demógrafos, una persona es llamada “migrante” cuando cambia su domicilio, “inmigrante” cuando vive en un lugar donde no nació (punto de vista del país de acogida), “emigrante” cuando se fue de su país de origen (punto de vista del país de origen). Un “refugiado” es una persona que, ha huido de una situación que se volvía insoportable par [su] integridad física y mental, [ella] puede haber huido tanto del desencadenamiento de las pasiones políticas en [su casa] como de las catástrofes naturales, mientras que los exiliados han decidido continuar su acción política en otro lugar, allá donde están en seguridad.” (Hombres y Migraciones n°1253 janv-février 2005 – Artículo de Philippe Dewitte “los múltiples aspectos del exilio). Un “desplazado” es un migrante forzado a desplazarse de su país de origen. (Hommes et Migrations n°1253 janv-février 2005 – Article de Philippe Dewitte « Les multiples aspects de l’exil »). Un « déplacé » est un migrant forcé de se déplacer dans son propre pays.
Los flujos migratorios no están solamente vinculados con las migraciones históricas, y es difícil delimitarlos: economía, política, cambios climáticos, razones familiares, étnicas, religiosas, individuales y colectivas. El siglo XX verá flujos migratorios acelerados por razones de cambios climáticos.
No todas las migraciones van hacia los países de la OCDE (solamente 2 migrantes de cada 5), muchos de ellos tienen por destino los nuevos países prósperos y 47% de las migraciones de los países pobres van hacia otros países pobres.
Nuevos focos de pobreza aparecen en los países muy desarrollados, lejos de la oposición Norte-Sur. En 2007, el mundo contaba con más habitantes en las ciudades que en zonas rurales y, como consecuencia, la segregación social.
Extracto de Hommes et Migrations n°1272 mars-avril 2008 (« Mondialisation et migrations internationales »):
“La mundialización suscita nuevas formas de migraciones internacionales (…) [que] benefician a los países que conocen fuertes penurias de mano de obra en ciertos sectores de su economía, sin por tanto garantizar a los migrantes condiciones de acogida y de trabajo aceptables.” Los estados actúan diferentemente frente a los migrantes: o favorecen la venida de una mano de obra en función de las demandas de los empresarios, o aplican restricciones. “Las nociones de soberanía nacional, de frontera y de ciudadanía son cuestionados por los migrantes (…). A escala planetario se diseña una nueva división internacional del trabajo (…)”. Los flujos migratorios están ligados hoy en día más bien a las consecuencias de catástrofes naturales que a motivaciones económicas.
La inmigración tiene consecuencias positivas sobre la economía, la cultura y la demografía de los países de acogida. Para los países de salida, ello se convierte en una “huida de cerebros”, pero constituye un aporte financiero gracias a las transferencias monetarias enviadas por los emigrantes, que representan a menudo un parte importante de renta nacional.
Los derechos de los migrantes:
Extracto de la revista Migrations, Société n°102 nov-déc 2005, pp 52-56 (‘Dossier: De l’émigration à l’immigration en Europe et ailleurs. La migration du XXIe siècle comme défi à la sociologie’) :
Los derechos de los migrantes están condicionados por el político que coloca el estatuto de los nacionales antes el de los migrantes, y eso a pesar del aporte económico unánimemente reconocido de estos últimos y de la preocupación por respetar ciertos valores éticos. Por otra parte hay que plantear la cuestión de la inmigración de otra manera: “si queremos restringir la inmigración invocando argumentos éticos, habrá que clarificar qué libertad, o qué libertades queremos proteger, cuáles son las que están amenazadas, por qué tal amenaza es real y cómo una restricción contribuirá a proteger una libertad particular.”
Extracto de la revue Hommes et Migrations n°1271 jv-fév 2008 (« La Convention des Nations unies sur les droits des travailleurs migrants. Enjeux et perspectives »):
La convención de las N.U., ratificada solamente por los países emisores de migrantes, contiene informaciones cuya difusión es confidencial en razón de los frenos aportados por los países de recepción. Los demandantes de asilo dependen hoy en día de cuotas, menospreciando la tradición humanista de nuestras sociedades. Además, los numerosos campos de refugiados son a menudo zonas de no-derecho, mientras que el desamparo de los refugiados exigiría ayuda y protección. “es legitimo y necesario que una parte de la sociedad civil se movilice por una población en peligro: y la movilización a favor de los refugiados no disminuye para nada la necesidad de una movilización a favor de los migrantes.” (Declaración de Mariette Grange, en l’entretien ‘Droits de l’homme et migrations : l’émergence d’un enjeu international’, pp 120-129).
Los niños migrantes:
Extracto de la revue Hommes et Migrations n°1251, sept-oct 2004 « Enfants sans frontières », éditorial de Philippe Dewitte ‘Des migrants comme les autres ?’ et articles)
Los MAE (“Menores Aislados Extranjeros”) son personas menores de dieciocho años que se encuentran sin representantes legales en el territorio. En Francia, varias respuestas han sido aportadas para la protección de estos menores aislados. El “menor extranjero” es el que se encuentra ilegalmente o no en el territorio, depende de los servicios de inmigración como los adultos. Los menores tienen un doble estatuto, oscilando entre lógicas diferentes de controles de la inmigración y de la protección de la infancia.
“La variedad de las trayectorias migratorias, de las razones de emigrar, de las maneras de penetrar en el territorio francés (legalmente o ilegalmente), incluso de integrarse, son casi tan grandes como en los adultos. Ya que si exceptuamos las migraciones por razones profesionales, las únicas, y aún, “reservada a los adultos”, constatamos que los menores pueden ser seres que quieren fugarse, clandestinos, jóvenes reuniéndose con todo o parte de su familia en su inmigración, menores “mandatados” para trabajar en el extranjero y mandar dinero a la familia que se ha quedado en el país, demandantes de asilo, víctimas de tráficos.
Sin embargo, los niños migrantes, sean menores aislados, no acompañados, “reuniéndose”, errantes, niños que se han fugados y que son explotados… están muy lejos de ser migrantes como otros. Niños pequeños, adolescentes jóvenes mayores, chicos, chicas… representan una gran variedad de “perfiles” sociales, de motivaciones, de situaciones, y a menudo de explotaciones por parte de los adultos, que se han quedado en el país, que acompañan su recluta o que estén esperando en el país de acogida. (…) la llegada de éstos migrantes de un tipo un tanto peculiar necesita dispositivos y un tratamiento que están especialmente diseñados para ellos, desde la policía en las fronteras hasta la escolarización, pasando por la justicia de los menores, el alojamiento en residencias… desafortunadamente, no es siempre el caso, y demasiado a menudo menores aislados son vistos como delincuentes “ordinarios”, y eso a pesar de la “Defensora de los niños” (…)”, una institución creada en 2000, habilitada a hacerse cargo de cualquier situación de peligro encontrada por menores en el territorio.
Los nuevos campos de la sociología: pistas de reflexión para el futuro.
Extractos de la revista Migrations, Société n°102 nov-déc 2005, pp 24-49 (‘Dossier : De l’émigration à l’immigration en Europe et ailleurs. La migration du XXIe siècle comme défi à la sociologie’). De la emigración a la inmigración en Europa y en otras partes. La migración del siglo XXI como desafío a la sociología):
La sociología ha trabajado mucho tiempo en un marco nacional, teniendo como referencia los Estados-naciones occidentales del siglo XIX. Ahora bien, las cuestiones complejas planteadas por las migraciones en la era de la mundialización necesitan el cambio de éste modelo nacionalista: el paso de las fronteras debe imponer una visión universal.
En efecto, el marco actual de la sociología tiene por norma las sociedades occidentales, los inmigrantes solamente pueden existir por asimilación. La especificad nacional incluye tradiciones religiosas, filosóficas y ideológicas, que tiene por consecuencias una visión estrecha y estereotipada de las poblaciones migrantes, puesto en evidencia por los discursos políticos y culturales. Es indispensable hoy por hoy “estudiar los flujos migratorios y las redes como procesos transnacionales”, vinculados con la “mundialización económicas” que reglamenta la pertenencia o no de grupos sociales al mercado capitalista mundial. La consecuencia es el cambio radical de las sociedades que, al estar dominadas, se someten a una política de vigilancia cada vez más desarrollada, en el nombre de la “seguridad”: los “Estados-Naciones siguen desconfiados respecto a [los flujos de personas]. Regímenes diferenciados de migración han sido puestos en marcha para animar a las elites (…) a moverse, mientras que los trabajadores poco cualificados y las personas huyendo las persecuciones han sido excluidas.”
Estos diferentes niveles de migraciones constituye la nueva cara del racismo: la violencia y la oposición cultural son consideradas como el estado natural de los pobres. Estos discursos han sido reforzados después del 11 de septiembre, justificando las medidas tomadas por los Estados-Naciones para rechazar al Otro. Pero es la mundialización relevada por los medias modernos que incita a los excluidos del mundo a migrar.
Extracto de la alocución del Secretario general de la ONU, M. Ban Ki-moon, con motivo del lanzamiento de Foro mundial sobre las migraciones y el desarrollo en julio 2007:
“(…) estamos constando que las migraciones siguen aumentando- suscitadas por la búsqueda de una vida mejor, así como por fenómenos cada vez mejor comprendidos, como el cambio climático.
La gente se desplaza cuando está atraída por una vida mejor, para huir un peligro o la desesperanza, en reacción a las fuerzas del mercado, o en respuesta a las llamadas del corazón. (…) vivimos en una nueva era,-una era de movilidad, durante la cual cada vez más seres humanos se desplazarán muy a menudo en el planeta. Más países que nunca antes participan al sistema de migraciones, y los migrantes recorren el mundo de un cabo a otro. Se trata de un fenómeno mundial que escapa a las categorías fáciles del pasado, con sus separaciones nítidas, como países de origen et países de destino. (…)
Desde hace décadas, la dura labor de migrantes solitarios ha contribuido a sacar familias y comunidades enteras de la pobreza. (…) con sus ganancias se ha construido casas, suministrado atención primaria, equipado escuelas, echado las bases de actividades comerciales. (…) han tejido una red mundial haciendo pasar ideas y saberes de un país a otro. Han constituido el vínculo humano dinámico entre La culturas, las sociedades y las economías.”
Es hora de “comenzar a transformar en una posibilidad lo que es demasiadas veces percibido como una amenaza (…) estamos en la obligación de comprender las implicaciones del fenómeno de las migraciones, de aprender los unos de los otros y de edificar cooperaciones que pondrán las migraciones al servicio del desarrollo. (…) es nuestro deber luchar contra la marginalización, los abusos y la discriminación que siguen padeciendo hoy por hoy ciertos grupos de migrantes. ¿Cómo podemos conseguirlo? (…) hoy por hoy, admitimos que estamos todos implicados. Las revoluciones acaecidas en los transportes y las comunicaciones, y la mundialización de nuestras economías, hacen que tenemos de las migraciones una experiencia diferente de las que nunca ha tenido la humanidad durante su historia. No podemos parar esta fuerza de la naturaleza humana. Pero podemos hacer mucho para mejorar la vida de los migrantes. (…) podemos hacer que la gente se desplace con toda seguridad y en la legalidad, y que sus derechos estén protegidos. Podemos obrar al reforzamiento de los efectos positivos de las migraciones sobre el desarrollo de los países de origen de los migrantes. Podemos alentar los países de destino a promover el éxito de los migrantes, tanto en sus hogares de origen, como en su hogar de adopción. Podemos hacer entender mejor que cuanto más los migrantes estén integrados, más grande será la contribución que podrán aportar a su país de origen, cuando vuelvan o en cualidad de miembros comprometidos de un diáspora mundial. (…) Es por eso que deberíamos poner el acento sobre las medidas beneficiosas para todos los actores del sistema de las migraciones- pero sobre todo para los migrantes, su familia y sus comunidades. Sin embargo, hace muy poco tiempo que hemos empezado a entender no solamente cuánto las migraciones internacionales contribuyen al desarrollo, pero también cuánto los políticos inteligentes pueden amplificar estos efectos. (…) por poner un único ejemplo: es solamente estos últimos años que los gobiernos han entendido la importancia de las repatriaciones de sueldos para el desarrollo, y han tomado medidas para fomentar la competencia entre bancos y sociedades de transferencia de fondos. Esto ha reducido considerablemente los gastos de transferencia en numerosas economías. Así es como, literalmente, miles de millones de dólares suplementarios han llegado a los residentes de los países en desarrollo cada año. (…) Pero el dinero no es la única medida de la riqueza de los migrantes: (…) ¿Cómo los países de origen pueden sacar provecho de la abundancia de competencias y de conocimientos acumuladas por los migrantes, (…) qué estrategias deben seguir los países para convencer a sus científicos y emprendedores volver? ¿Cómo podemos servir el co-desarrollo, y cómo, por ejemplo, los países desarrollados que contratan personal altamente cualificado pueden encauzar una ayuda al retorno hacia los países de origen con el fin de apoyar la educación?
[Las] contribuciones económicas, sociales y culturales [de los migrantes al progreso y al bien estar de los países desarrollados] están por todas partes evidentes. Sus culturas, sus valores y sus tradiciones no sólo enriquecen nuestras sociedades, sino también que nos permiten adaptarnos a un mundo en evolución rápida. Han creado empresas sin nombre, algunas de ellas, como ebay, Mittal, Google e Intel, tienen nombres que nos son familiares. Y Han estado a la punta de la investigación al servicio de la innovación. Nada más que en el Reino Unido, por lo menos 20 de los premios Nobel llegaron al país como inmigrantes o refugiados.
Los migrantes menos cualificados juegan un papel crucial para el éxito de nuestras economías. A cada hora de cada día, se encargan de nuestros enfermos, de nuestros mayores, de nuestros hijos. Limpian nuestros hogares, garantizan nuestras cosechas, trabajan en nuestra industria. Cumplen con muchas de las tareas esenciales base de nuestro bien estar. Sin embargo, trabajan en sectores de la economía donde están expuestos a la explotación, la discriminación o peor. Igual que aprendemos a poner las migraciones al servicio del desarrollo, tenemos que aprender a proteger los derechos de los migrantes.
Recordemos que cuando hablamos de migraciones, no se trata sólo de riquezas y de pobreza. Se trata del tipo de de sociedades en las cuales queremos vivir. Una ocasión única les está dado para contribuir a elaborarlas, en beneficio de las generaciones futuras.” (UNESCO- http://portal.unesco.org)
Marion BLANCHAUD
F. LOS MITOS FUNDADORES, COSMOGENIA Y RELATOS DE LOS ORÍGENES.
Mitos fundadores, cosmogonía y relatos de los orígenes.
Reunimos bajo este título algunos elementos y referencias vinculados con la película.
No forman una lista exhaustiva, pero nos permiten situarnos en esta temática.
Para ir más lejos, ver los elementos webográficos y bibliográficos. La cosmogonía (del griego cosmo-“mundo” y gon- “engendrar”) es el conjunto de los relatos orales que en que se basan casi todas las religiones y sociedades tradicionales, en cuanto a los orígenes posibles del universo.
Observamos constancias en los esquemas del imaginario humano:
El caos primordial: el nacimiento del mundo (a menudo armonizado y casi paradisiaco) es a menudo el resultado de los conflictos entre fuerzas antagonistas, el orden y el desorden, la luz y la obscuridad, etc. Sin embargo, como en la Teogonía d' Hesíodo, el caos original preexistente al universo es a veces presentado no como un nada o un conjunto en conflicto con el orden, pero más bien como una entidad encierra el conjunto de los elementos que están por llegar, pero mezclados.
Luchas y sacrificios: Jung señala que las nociones de sacrificios y de combate son a menudo asociadas a la creación mítica de los mundos y del universo. Numerosas cosmogonías describen luchas (combates de dioses, de ancestros primordiales, de héroes o de gigantes).
El agua: interviene como elemento primordial y también, como elemento renovador, a través del Diluvio evocado por varios mitos fundadores y cosmogonías.
El árbol: en los numerosos mitos, un árbol (árbol de vida) o una planta divina, mágica o sagrada juega un papel (que reencontramos tal vez con el árbol del fruto defendido, del jardín del Edén en la Biblia). El arco iris (paso o puente entre cielo y tierra, o entre dos puntos del gran bosque en la Amazonia) a veces está asociado a él.
El relato original según diversos sistemas de creencia.
Para los aborígenes de de Australia, la tierra, los hombres, los animales y las plantas son sólo una parte de un mismo todo. De este modo, los hombres no pueden poseer ni tierras ni animales, lo que conlleva inevitablemente conflictos con los colonizadores quienes basaban su sociedad en la propiedad privada delimitada, la ganadería,…
En las religiones abrahámicas (el judaísmo, el cristianismo y el islam), y en filosofía escolástica, según el razonamiento dicho de causalidad o de cosmología, la causa primera es Dios. La prueba propuesta por Aristóteles y retomada por Tomas de Aquino puede enunciarse como sigue: si el universo es comprensible, entonces todo tiene una causa. La misma causa tiene una causa suya y así seguidamente. Si la continuidad es infinita entonces el universo es no es comprensible el caso contrario, existe una causa última que no está causada por nada y que podemos llamar Dios.
Según el primer relato del Génesis, el Adán, hombre y mujer, es creado por Dios a su imagen el sexto día de la Creación. Según el secundo relato, el Adán, fue formado con la tierra del suelo y su alma de vida fue insuflada por Dios en sus narices; la mujer es formada a partir de un costado/ de una costilla del hombre.
Adán, hombre y mujer fueron creados por Dios para gozar del mejor medio para vivir que es la Tierra, y el jardín del Edén en particular. Son únicos en la Creación, los únicos portadores de la imagen de Dios en el seno de la creación, animada y desanimada. Como tal, tienen derecho a conquistar el mundo y utilizarlo para su uso.
El budismo ignora generalmente las cuestiones originales, en particular de la vida.
El Buda decía al respecto que “conjeturar a propósito del origen del mundo traería locura y vejación a cualquiera.
El Buda comparó también la cuestión del origen de la vida- así como muchas otras cuestiones metafísicas- de la parábola de la flecha envenenada venia (desde donde el universo y Dios vienen), porqué la persona la tiró (porqué Dios creó el universo), etc. Si el hombre continúa a preguntar por eso antes de que la flecha sea sacada, morirá antes de tener las repuestas.
El budismo es pues menos afectado por la respuesta a las preguntas originales, y mucho más por la meta de salvarse, así como los demás, del sufrimiento alcanzando la iluminación, o Nirvana. El relato original en quien creían los griegos, y los romanos, es sin duda más cerca del mito olímpico del cual se inspira la Teogonía de Hesíodo: al principio era el Caos, un todo inconmensurable en el seno del cual los elementos estaban mezclados. Cinco entidades se separaron de él: Gea (la Tierra), Eros (el deseo amoroso como fuerza creadora primordial), el Tártaro, y Nyx (la Noche). Gea da nacimiento a Urano. El Cielo estrellado, el primer príncipe fecundador macho, el Cielo fecundando la Tierra por sus lluvias, comparables a una semilla. De sus relaciones nacieron los Titanes. Cronos (el Tiempo), el salvaje, el cadete y el más violento de los niños, convence a Gea para que castre a su padre Urano. Se casa con Rea quien da a luz a Hestia, Deméter, Hera, Hades, Poseidón y Zeus. Éste último derroca a su padre y demás Titanes, después echa a suerte con los demás dioses para determinar su dominio de reino. A Zeus le toca los cielos, a Poseidón el mar, a hades el mundo subterráneo. La tierra está en el centro de todas las apuestas, nadie garantiza la soberanía total.
En el hinduismo, la existencia del universo es el hecho de Brahma (el Creador), Vishnú (el Preservador). Los 10 avatares de Vishnú son generalmente aceptados por los hindúes hoy en día como una posibilidad de acercamiento a la teoría de la evolución de Darwin, teniendo en cuenta que el primero de los avatares nació del agua. De esta manera, los hindúes no ven conflictos entre la creación y la evolución. La otra razón para ello es el concepto de cíclico del tiempo de 4.300 millones de años, diferentes del tiempo lineal de las otras religiones. De hecho, el tiempo está diseñado por "Kalachakra", la rueda del tiempo.
En el hinduismo, la naturaleza y todas las creaciones de Dios son sus manifestaciones. Está dentro y fuera de su creación, impregnando la totalidad del universo sin dejar de observarlo desde el exterior. Lo que hace que todas las criaturas son percibidas como poseedoras de una parcela divina dentro de ellas recubiertas por la ignorancia y las ilusiones de la vida materiales y profanas.
Según las creencias jainistas, el universo nunca fue creado y nunca cesará de existir. Es eterno y no cambia, porque pasa por una serie de ciclos infinitos. Cada uno de estos ciclos ascendientes o descendientes está divido en seis edades del mundo (los yugas). La época actual es la quinta de un ciclo descendiente. Estas épocas son llamadas “Aaro”. La primera edad se titula "Pehela Aara", el secundo "Doosra Aara", el último "Chhatha Aara" o sexta edad. Estos periodos tienen duraciones predefinidas de varios millones de años. Se dice que cuando un ciclo descendiente alcanza su nivel más bajo, incluso el Jainismo está perdido. Sin embargo, en el curso del ciclo ascendiente siguiente esta religión está encontrado de nuevo y reintroducido por los "Tirthankaras", pero será de nuevo perdido al final del ciclo siguiente etc.
Los masai de Kenia en sus relatos de la Creación creen que el origen de la humanidad se hizo a partir de un solo árbol. Al primero padre de los masai, el creador le dio un bastón. Al primer padre de los Kiyuk le dio una reja. Al primer padre de los de los Kamba, le dio un arco y una flecha. Cada uno debió sobrevivir en el mundo salvaje. El primer padre masai utilizó su bastón para reunir rebaños. El padre de los Kiyuk utilizó su reja para cultivar la tierra. El primer padre de los Kamab utilizó su arco y su flecha para cazar.
Según el relato original maorí, cielos y tierra fueron antaño juntados, como Ranginui, el Padre-Cielo, y Papatuanuku, la Tierra-Madre, estando fuertemente abrazados. Tuvieron muchos niños, que vivían en la obscuridad juntos.los niños quisieron vivir en la luz, separaron a sus padres en contra de su voluntad. Desde entonces, no han dejado de desearse el uno al otro. Las lágrimas de Ranginui caen del cielo, en forma de lluvia, sobre Papatuanuku para mostrarle cuánto le quiere. La niebla que se levanta en los bosques, es Papatuanuku que suspira, y el calor de su cuerpo, sin dejar de pensar en juntarse con Ranginui, sigue nutriendo la humanidad.
El pueblo seminola cuenta que cuando el Creador, Abuelo de todas las cosas, creó la Tierra, hizo todos los animales y pájaros, y les colocó en una cáscara gigante. Cuando la tierra estuvo lista, colocó la cáscara a lo largo de la columna vertebral de la tierra (las montañas). “cuando llegue el momento” dijo a los animales, “la cáscara se abrirá y saldréis todos. Alguien o algo quebrantará la cascara, y todos deberéis tomar vuestras posiciones respectivas en la faz de la tierra. “a continuación el Creador cerró la cáscara y se fue, esperando que la Pantera (su animal favorito) fuera el primero en emerger.
Al lado de la cascara se encontraba un gran árbol. Con el tiempo, se desarrolló tanto que sus raíces empezaron a rodear la cascara. Finalmente, una raíz perforó la cascara. El Viento abrió más la fisura y se insinuó para ayudar a la Pantera a tomar su sitio en la tierra. El siguiente en extraerse de la cascara fue el Pájaro, que había picado y picado alrededor del agujero hasta salir la cáscara. Se fue volando en seguida. Después de eso, otros animales salieron en diferentes secuencias: Oso, Ciervo, Serpiente, Rana Nutria. Hubo miles y miles de otras especies, tanto que ninguno fuera del Creador podía contarles. Todos salieron para buscar sus sitios asignados en la tierra.
En el taoísmo, Tao es el vacio innominado, la madre de las Diez mil Cosas. Lao-Tseu le considera como él que da eternamente sin estar agotado y recibe eternamente sin estar lleno. Lo que no existe para uno puede perdurar.
En el pensamiento Zen, el Todo y la nada están totalmente interconectados, inseparables, sólo son uno. El Zen niega que la persona pueda ser la causa primera. Si habla de origen es para decir que el Absoluto es la verdadera causa primera.
Fuente: : wikipédia / Bible de Genève / Jean-Pierre Vernant / Gaston Bachelard / Mircéa Eliade
Cyril SEASSAU
G. LOS MITOS DEL CONOCIMIENTO
Los mitos del conocimiento
Hemos reunió bajo este título algunos elementos y referencias vinculados con la película. No son exhaustivos pero nos permiten situar esta temática.
Para saber más, vean los elementos webográficos y bibliográficos.
Figuras del equilibrio natural: de Cibeles a la ecúmene.
Cibeles (en griego antiguo Κυβέλη Kybélê,) es una divinidad frigia , importada en Grecia y en Roma, que personifica la naturaleza salvaje. Está representada como la Gran Diosa, Gran Madre o también, Madre de los Dioses. Cibeles es sin lugar a duda una de las más grandes diosas de la Antigüedad de Oriente Próximo.
Nace del Padre de los Dioses, pero es abandonada al nacer y es recogida por un leopardo o un león. Éste la despertará a los misterios que le permitirá redactar sus relatos sibilinos. Dispone de llaves de la tierra que dan acceso a todas las riquezas y su trueno está guardado por dos leopardos o dos leones.
Según la mitología griega, ella inicia a Dionisos a sus misterios. Los Romanos también la adoptaron asimilándola particularmente a Ceres; organizaban en su honor, en primavera, juegos que fueron muy populares bajo el Imperio.
Cibeles era honorada en el conjunto del mundo antiguo. Principalmente asociada a la fertilidad, encarnaba también la naturaleza salvaje. Era conocida en Grecia desde el s. V a.C. y pronto se confundió con la madre de los dioses (Rea) y Deméter.
La ecúmene es una noción geográfica para diseñar el conjunto de las tierras habitadas o explotadas por el Hombre. De hecho, la ecúmene posee una realidad más amplia que el simple conjunto de las tierras habitadas, término comprende también la relación del hombre hacia el espacio habitado. "οἰκουμένη" del verbo "οἰκω" (habito). La palabra comparte esta etimología con las palabras ecología y economía.
Figuras de la desmesura y de la transgresión.
La hybris (del griego antiguo hubris) es un concepto griego que puede traducirse como ‘desmesura’. Es un sentimiento violento inspirado por las pasiones y más particularmente, por el orgullo. Los griegos le oponían la temperancia, o moderación. En la Grecia antigua, la hybris era considerada como un crimen.
La religión griega antigua ignora a noción de pecado tal como lo concibe el cristianismo. Aún así, la hybris constituye una falta fundamental en esta civilización. El hombre que comete la hybris es la némesis (“destrucción”), el castigo de los dioses que tiene por efecto el hecho de hacerse retractar el individuo dentro del límite, la némesis designa el movimiento inverso de la retracción vengativa.
La moral de los griegos estando una moral de la medida, de la moderación y la sobriedad, obedeciendo al adagio ‘pan metron ariston’, que significa literalmente “de la medida en todas cosas”, o mejor aún “nunca demasiado” o “siempre bastante”. El hombre debe estar consciente de su lugar en el universo.
En la mitología griega, Ícaro es el hijo del arquitecto Dédalo y de una esclava cretense. Es conocido principalmente por haber muerto después de volar demasiado cerca del sol.
El mito de Ícaro aborda el deseo del Hombre de ir siempre más lejos, arriesgándose a encontrarse cara a cara con su condición de simple ser humano.
Según la teología de Hesíodo, fue Prometeo quien creó a los hombres a partir de un terrón de arcilla [y que, a pesar de la oposición de Zeus, les enseño la metalurgia y otros artes. Después de la victoria de los nuevos dioses dirigidos por Zeus sobre los Titanes, Prometeo les devolvió también el fuego, que les había robado Zeus, y por eso entró en conflicto con él. Este, por venganza, le hizo encadenar en el monte Caucáseo para que cada día tuviese el hígado devorado por un águila.
Heracles lo liberó durante uno de sus doce trabajos.
En filosofía el mito de Prometeo está admitido como metáfora del aporte del conocimiento a los hombres. Está retomado por el filósofo Hans Jonás, en el Principio responsabilidad, haciendo alusión a los riesgos inconsiderados vinculados a las consecuencias de ciertos comportamientos humanos y ciertas elecciones técnicas, respecto al equilibrio ecológico, social y económico del planeta.
También podemos encontrar en el mito prometeico, una parte de los fundamentos de lo que se convierte luego en el cristianismo. Desde este punto de vista, Prometeo desciende del cielo como un dios para encarnarse carnalmente y salvar la humanidad.
Según ciertas versiones griegas o latinas, fue encadenado en una roca, pero según otras, fue crucificado. Este mito se puede equiparar igualmente con el relato bíblico de Adán y Eva, expulsados del Paraíso, por haber probado el fruto del árbol del conocimiento del Bien y del Mal. Estos mitos también evocan el hybris, la tentación del hombre para medirse a los dioses, o más bien de elevarse por encima de su condición.
En la mitología griega, Pandora (del griego Πανδώρα/Pandốra, “todos los dones”) es la primera mujer. Está asociada a la leyenda de la “caja de Pandora” (en realidad una vasija). Pandora fue creada por el orden de Zeus que quería vengarse de los hombres por el robo del fuego por Prometeo. Ofreció la mano de Pandora a Epimeteo, hermano de Prometeo, Pandora traía en sus equipajes una vasija misteriosa que contiene todos los males de la humanidad, en particular la Vejes, la Enfermedad, la Guerra, el Hambre, la Miseria, la Locura, el Vicio, el Engaño y la Pasión, así como la Esperanza, que tenía prohibido abrir. Una vez instalada como esposa, cayó en la tentación y abrió la caja: liberó así los males que contenía. Pandora cerró la caja justo antes de que la esperanza saliera, por ser más lenta en reaccionar, y se quedó encerrada. De ahí viene la explicación de que aunque el hombre está afectado por muchos males, nunca pierde la esperanza.
Hay que buscar otro símbolo en este relato. La vasija no una simple ánfora: es un jarrón muy gordo, que sirve para guardar el grano. Este jarrón solamente puede ser rellenado de grano con esfuerzo, por el trabajo en el campo, y su contenido es entonces una simbólica de la naturaleza humana. Posteriormente, será la mujer quien lo abrirá y lo usará para dar de comer a su familia.
Además, se puede hacer un paralelismo entre este mito y el de la caída de Adán y Eva, en la génesis (antiguo testamento). En estos dos mitos, es la mujer, a pesar de ser avisada (por Dios en la biblia, o, aquí por Prometeo y Zeus), quien comete el error irremediable (mordiendo el fruto prohibido en la biblia, o, aquí, abriendo la caja de Pandora), sumergiendo así a la humanidad en una vida hecha de males y de dolores. Si la versión bíblica parece a priori más indulgente con la mujer (que es empujada por culpa de la serpiente tentadora, y que no lleva sola la culpa. Porque está compartida con el hombre), está castigada por este pecado original con el hecho de “dar a luz en el dolor”.
H. LA MÚSICA
Armand Amar
Armand Amar es un compositor nacido en 1953 en Jerusalén (Israel); vive en París. Pasa su infancia en Marruecos, et se encuentra muy pronto confrontado con varias culturas, entre África del Norte, el Oriente y Europa.
Allá por mayo del 68, se vuelca con el arte de percusión en particular él de las congas. Una inversión desenfrenada que, a través de músicos antillanos o de percusionistas latinos, le empuja en pos de esta búsqueda sonora que simboliza para él la caratula de una álbum del grupo Oregón abriéndose en un bosque de instrumentos. Sale al encuentro de este “otra parte” prometida por músicas étnicas, con instrumentos juzgados entonces como “exóticos”. Pasarán años de compromiso total que lo lleva a practicar las tablas, a descubrir el zarb, a amistarse con muchas figuras latinas como Patato Valdés.
En 1976, descubre la danza, gracias a la invitación del coreógrafo sur-africano Peter Goss, excelente pedagogo, antropólogo de formación. De repente, lo que busca está aquí: una relación directa a la música, el poder de improvisar sin contrariedades de coreógrafos perteneciendo a todas las corrientes de la danza contemporánea. Dos aventuras paralelas enriquecen su paleta: su implicación en la escuela de comediantes de Patrice Chéreau y la enseñanza en al Conservatorio Nacional Superior sobre las relaciones músicas y danza. Un sincretismo de influencias espirituales y musicales que se encuentra en sus músicas de películas.
Sus obras se centran particularmente en la música oriental. Es el autor de varios ballets y de bandas sonoras de películas como Lève-toi et marche, La Piste, Indigènes, Va, vis et deviens, Le premier cri o La Terre vue du ciel. Armand Amar ha colaborado dos veces con el director de origen griego Costa-Gavras para las películas Amen y Le Coupere con particiones para cuerdas oscuras y sutiles.
Además, creó en 1994, el sello Long distance, con su cómplice Alain Weber y con la ayuda de Peter Gabriel, que puede vanagloriarse de unos sesentas de títulos en el dominio de músicas tradicionales y del mundo.
Si sus músicas para Costa –Gavras son más bien oscuras. Torturadas, desarrollando capas orquestales profundas y repetitivas, como si la música diagnosticaba la interioridad de los personajes (la rabia interior de Mathieu Kassovitz en Amen, o las pulsiones mortales de José García en Le Couperet), sus músicas fusionando instrumentos tradicionales y orquesta sinfónica no deja de estar en la línea directa del amplio estilo y luminoso, muy atmosférico, que mezcla cuerdas y de viento a instrumentos raros y originales, con voces cruzadas con África del Norte y del Oriente Medio, donde Amar pasó su juventud.
Aliando las dos culturas que la construyeron, entre música sinfónica (a veces de pequeño conjunto) y de música étnica, Armand Amar desarrolló un universo musical suyo. Son aproximación siempre fue más emocional y física que intelectual.
Fuente: wikipedia.
Música del mundo
La expresión músicas del mundo o world music (en inglés), es un término genérico que cubre las músicas que no pertenecen a los principales corrientes occidentales: el pop-rock, la música clásica, el jazz, el rap, la tecno… y que contienen componentes étnicas o tradicionales. Preferimos la expresión plural (músicas) al singular (música), porque refleja mejor la realidad diversa de las culturas del mundo y de las expresiones musicales. La música del mundo estaría más abstracta, si designara una parte de las músicas del mundo (la música del mundo árabe, por ejemplo) o más a menudo, una tendencia musical reciente correspondiente a un mestizaje entre diversos géneros o estilos. Entonces se debería traducir más precisamente por “música mundial”. Es la ambigüedad de esta traducción que resulta de la confusión entre dos tipos de música.
Desde los años 1960, los etnomusicólogos, tanto francófonos como anglosajones, emplean esta expresión por:
• Las músicas tradicionales propias a cada país, sean “clásicas” “sabias” o “folklóricas”.
• Las músicas populares propias de cada país, a veces cercanas a •variedades” pero incorporando fuertes elementos tradicionales
Desde los años 1980, el término designa también, u más a menudo con la expresión anglosajona world music:
• Las músicas nuevas resultan de un mestizaje entre patrimonios musicales variados (estilo, género, origen, etc.) emanando de las culturas tradicionales de una parte, y de corrientes actuales, a menudo occidentales, tal como el jazz, el rock, etc. Estas músicas son sin embargo muy anteriores y empezaron a aparecer a partir de los años 1960, a veces bajo el nombre de etno-jazz o de “música étnica” pero también el folk-rock.
Como esta denominación fue también utilizada con fines de marketing y de clasificación por los vendedores de discos o los productores, resulta a menudo una confusión: algunos artistas tradicionales, herederos de la mundialización, buscando un camino mezclando diversas músicas. Estos géneros sin embargo no son exclusivos el uno del otro, pero complementarios, porque son a menudo los mismos artistas que practican a la vez una música tradicional un día y una música actual, mestizada, otro día.
Influencias, fuentes e inspiraciones en la música occidental
La evolución de la música no se libra de las problemáticas de rupturas y de continuidad. En la música clásica occidental, podemos decir que la evolución de hace en continuidad de la Edad Media hasta la ruptura espectacular de la escuela de Viena (Berg, Shönberg, Webern), que abolió el sistema tonal* (el asterisco manda al glosario el final de la ficha) sobre el cual descansaba toda la escritura hasta ellos.
Anteriormente, los estilos evoluciona, la escritura misma evoluciona, desde el clasicismo hacia el romanticismo, y luego hacia el post-romanticismo etc., pero nunca cambia, ni de escala de sonidos jerarquizado rodeando una tónica y una dominante*, ¿cómo crear de novedad? Todos los compositores trabajaron sobre cómo alejarse de la tonalidad* de origen de una pieza, cada vez más alejada, cada vez más atrevida, hasta Wagner quien no afirma una tonalidad, sino que escribe en una modulación permanente.*
Otra solución consiste, a lo largo de la historia de la música, en la integración en el discurso musical de elementos de otras culturas, folklóricas, tradicionales, exóticas, orientalistas o percibidas como tales.
Así, desde el siglo XVI hasta el siglo XVIII, la moda está en la inspiración oriental, lo que designamos con el término Turquería. Se trata pues de dar un air de similitud con la representación que nos hacemos de la música oriental, en un fenómeno de evocación, la idea no es en absolutamente la de un etnomusicólogo, la instrumentación, la harmonía, la escritura, la escala de sonidos estando perfecta y estrictamente occidental. Citaremos por ejemplo El rapto en el Serrallo de W.A. Mozart
Este fenómeno perdura en toda la historia de la música, y podemos citar , más cerca de nosotros, Claude Debussy, trabajando en las escalas defectivas* (la gama pentatónica* de inspiración extrema oriental? Y una inspiración oriental, que incluye hasta en sus títulos: Estampes, Pagodas, Para la bailarina con crótalos, Para la Egipcia, Syrinx…
Ravel, de la misma manera, saca de la música oriental y española: citaremos Rapsodia española, Scheherezade, Don Quichotte à Dulcinée, Boléro, Habanera, Chansons populaires grecques, Tziganot.
Otra posición es la de compositores como Béla Bartók, o Zoltán Kodály, que, al mismo tiempo que componen, están en una conducta de estudio musicológico del repertorio folklórico. Su estudio les lleva a colectar y armonizar cantos populares y tradicionales, que por otra parte influye en sus producciones más personales, en términos de formas e igualmente de escritura armónica.
Un último aspecto está por evocar: la de los etnomusicólogos que estudian las músicas de las diferentes culturas, y graban a los músicos in situ, sea música tradicional, folklórica, clásica o “sabia”.
Muchos músicos hoy por hoy, entre otros Armand Amar, se inspiran de otras culturas, emulando a sus predecesores, e integran en su música componentes étnicos o tradicionales, tanto en la utilización de los instrumentos, las técnicas de voces, incluso las escalas de sonidos utilizadas. Dese entonces, es muy importante distinguir, cuando se habla de “música del mundo”, se trata de obras de compositores occidentales que integran componentes de otras culturas, o se trata de obras clásicas, sabias, tradicionales o populares propias a cada país.
Música repetitiva
La música repetitiva es una corriente de un tipo más amplio llamado música minimalista, ella misma corriente de música contemporánea aparecida en los años 1960 en Estados Unidos. Los principales representantes son Steve Reich, Philip Glass, La Monte Young, John Adams, Terry Riley, Michael Gordon y más tarde Michael Nyman. La creación del término data de 1974 es obra del compositor británico Michael Nyman.
Aunque una clasificación es siempre reductora, generalmente admitimos que la estética de la música minimalista está basada en tres características:
• Vuelta a una armonía consonante (vuelta a los acordes de la música “clásica”)
• La repetición de frases, figuras o células musicales con o sin pequeñas variaciones graduales.
• Una pulsación regular.
La corriente de la música repetitiva es también una vuelta a la música tonal. La repetición a profusión de las micro-células melódicas, mezclándose y jugando a veces con micro-intervalos (como los cuartos de tono*).
Podríamos fechar las premisas de la música minimalista a ciertas obras de d'Erik Satie (Vexations, 1892-93) y de Marcel Duchamp (Readimades, Erratum musical) e incluso de Schönberg (Farben op. 16 no 3).
Aunque nacida en Estados Unidos, las más fuertes influye de la música minimalista se encuentran en las culturas indias, indonesia y Ghana, cuyo compositor Steve Reich, por ejemplo, estudiaría las bases de gamelan indonesio y de las percusiones africanes.
La música de la Monte Young procede de su estudio de las teorías indias clásicas: la música india fue igualmente la inspiración de Terry Riley por In C (1964) y las de Philip Glass por sus óperas. En los años 1970, Reich, por ejemplo se fue a África para estudiar el juego de tambores de Ghana e incluso los elementos de base en su música como para Drumming (1970). Por fin una influencia mayor de una parte de la música de Reich y Glass en particular, es el gamelan indonesio y más extensivamente la música balinesa que todos estudiaron.
Fuente: Wikipedia.
Música ilustrativa, música descriptiva, música con programa
Aunque que antes los compositores trabajaban con cineastas para ilustrar, enriquecer o reforzar una imagen, una progresión dramática, un discurso, otros compositores buscaron evocar ideas, fenómenos naturales, sentimientos, o seres vivos, por su música.
El más antiguo de estos procedimientos se llama madrigales, del nombre de los madrigales del s. XV, durante los cuales los compositores añadían efectos a las letras que ponían en su música. Estos efectos podían ser espaciales, como el agudo para el alto, los ángeles, el cielo, los sentimientos nobles, la alegría. El grave para el bajo, el infierno, el diablo, la falsedad, la tristeza, la muerte. Los movimientos musicales llevando al grave y al agudo cargaban entonces de sentidos.
Pero hay que considerar que la música instrumental (sin texto), los músicos intentaron igualmente imitar la naturaleza, describiendo, por juegos de ritmo, de orquestación, de efectivo, de timbre, de pájaros, de tempestades, de truenos. El ejemplo más famoso de estos procedimientos es sin lugar a duda las cuatro estaciones de Vivaldi, pero esta tradición perdurara a lo largo de la historia de la música.
El último procedimiento de evocación que hay que tener en cuenta es lo que se llama la música con programa, muy explotada en el s.XIX, que es un tipo de musical subordinado en la mayoría de los casos a un texto: un poema, una leyenda… que la música está encargada de describir, amplificar, prolongar, comentar, etc.
Evidentemente, no existe en los compositores citados una voluntad de exhaustividad, simplemente de ilustración de las nociones evocadas anteriormente, con ejemplos relativamente conocidos y accesibles.
Músicas del mundo en el sentido de músicas tradicionales, clásicas, sabias, folklóricas, populares, propias a cada país:
• Colección OCORA – Radio France, aux éditions Harmonia Mundial http://www.radiofrance.fr/radiofrance/kiosque/liste.php?support=11
Disco de sello Long Distance http://www.longdistance.fr/
Influencias, citaciones en la música clásica occidental:
• W.A. Mozart : Die Entführung aus dem Serail (L’Enlèvement au sérail)
• Claude Debussy : Arabesques, Marche écossaise, Estampes, Children’s corner, Six épigraphes antiques, Images pour orchestre, Syrinx…
• Maurice Ravel : Alborada del gracioso, Ma Mère l’Oye, Rapsodie espagnole, Tzigane, Habanera, Boléro, Shéhérazade, Chansons populaires grecques, Mélodies hébraïques, Don Quichotte à Dulcinée, L’Heure espagnole…
Musicólogos compositores:
• Béla Bartók : œuvre pour piano : danses populaires roumaines, Noëls roumains, chants populaires hongrois, mélodies paysannes hongroises ; pour orchestre : danses populaires roumaines ; pour chœur : mélodies populaires hongroises et slovaques…
• Zoltán Kodály : Deux chansons populaires de la région de Zobor, Énekszó, mélodies sur des textes de chansons populaires, Rondo hongrois, Deux chœurs d'enfants d'après des mélodies populaires hongroises, Danses de Marosszék, 57 ballades et chansons populaires en 10 cahiers…
• Joseph Canteloube : a recueilli, harmonisé et publié nombres de chants traditionnels français. Ses chants d’Auvergne ont été enregistrés
Musica repetitiva, musica minimalista:
• John C. Adams : Shaker Loops pour orchestre, (1978), Nixon in China, opéra (1985-1987), The Death of Klinghoffer, opéra (1990-1991)
• Philip Glass : Glassworks (1981), Einstein on the Beach (1976), Satyagraha (1980), Akhnaten (1983), The Hours (2002, musique du film)
• Steve reich :Music for 18 Musicians 1976, Music for a Large Ensemble 1978, Tehillim 1981, The Desert Music 1984, Different Trains 1988, The Cave (achevé en 1993), City Life 1995
• Michael Nyman : L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau (opéra, 1987). Musiques de film : Meurtre dans un jardin anglais (The Draughtsman's Contract, 1982), Zoo (A Zed and two noughts, 1985), Drowning by Numbers (1988), Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant 1989), La Leçon de piano (The Piano, 1993), Bienvenue à Gattaca (1997)
Musica descriptiva:
• Antonio Vivaldi Les quatre saisons
• Clément Janequin : La Chasse, Le Chant des oiseaux
• Camille Saint-Saëns : Carnaval des animaux
• Franz Schubert : Le roi des aulnes (Erlkönig)(lied
Musica con programa :
• Paul Dukas : L'Apprenti sorcier sur le poème éponyme de Goethe (Der Zauberlehrling)
• Hector Berlioz : La Symphonie fantastique (titre original : Épisode de la vie d’un artiste, symphonie fantastique en cinq parties
• Camille Saint-Saëns : La Danse macabre, d'après le poème éponyme d'Henri Cazalis.
• Ludwig van Beethoven : Symphonie n° 6 en fa majeur, dite symphonie pastorale. (A noter que le film Soleil Vert (Soylent green, de Richard Fleischer) utilise cette symphonie pour décrire la nature disparue)
• Modeste Moussorgski : Une nuit sur le mont Chauve, inspiré d'une nouvelle de Nicolas Gogol, La nuit de la Saint-Jean
Glosario:
Las definiciones que se dan a continuación están únicamente destinadas a la comprensión de los textos que preceden, y no podrían ser consideradas como definiciones rigurosas y completas de nociones evocadas.
Sistema tonal: sistema construido en un conjunto de sonidos ordenados y jerarquizados (una tonalidad). En un esquema simplísima, podríamos decir que una pieza de música tonal, partimos de acuerdo construido sobre la nota que define la tonalidad (la tónica), para ir, a lo largo del discurso musical hacia un acuerdo construido sobre la quinta nota de la tonalidad (la dominante), antes de volver sobre un acuerdo final construido sobre la tónica. ¡La realidad del discurso musical es evidentemente mucho más compleja, y los caminos escogidos por este discurso mucho más tortuosos!
Escala de sonidos: conjunto de sonidos que se utilizan para componer. En la música clásica occidental, los grados de la escala están separados por tonos y semi- tonos, intervalos muy fijados. En otras escalas, los intervalos también muy fijados pueden ser separar los grados, pero pueden ser más grandes o más pequeños que los intervalos de base de la música occidental, lo que provoca a menudo un sentimiento de extrañez para los oídos “occidentales”.
Modulación permanente: antes de Wagner, una pieza está construida sobre una tonalidad principal, de la cual nos alejamos temporalmente a lo largo del discurso para ir hacia otra tonalidad, antes de volver para terminar. Este cambio de tonalidad se llama modulación. A lo largo de la historia de la música, “viajamos” dentro de tonalidades cada vez más alejadas de la tonalidad principal, hasta Wagner cuya música ilustra particularmente bien un cambio perpetuo de tonalidad: una modulación permanente.
Escala defectivo: escala de sonidos dentro de la cual ciertos sonidos de la gama “clásica” de la música occidental, por ejemplo la gama pentatónica utilizada por Debussy, que se puede expresar por do re mi fa sol la, en lugar de la gama completa do re mi fa sol la si.
Cuartos de tono, octavo de tono: la música clásica occidental está fundada sobre sonidos separados por intervalos, los intervalos de base siendo el tono (do-re, por ejemplo) y el semi-tono (mi-fa, re-mi bemol, sol sostenido, por ejemplo). La música contemporánea explora la utilización de intervalos más pequeños, que hasta ahora no se utilizaban, como los cuartos o los octavos de tonos, pero podemos encontrar en las músicas de otras culturas.
Philippe AUZET
Spanish to French: Inventaire des Grands Mammifères et Etude Botanique dans le secteur de Tshibati, PNKB
Source text - Spanish Inventaire des Grands Mammifères et Etude Botanique dans le secteur de Tshibati, PNKB
1. Objectif Général
Inventorier les grands mammifères et la flore dans le secteur de Tshibati au sein du Parc National de Kahuzi Biega.
2. Objectifs spécifiques
L’étude à trois objectives spécifiques
2.1. Botanique:
OS1: réaliser une étude botanique dans le secteur de Tshibati. Ceci va permettre de connaître dans le secteur d’étude : les espèces de la flore et de leur fructification, l’identification, les données d’altitude de différents types de foret, les plantes médicinales ainsi que les plantes et les arbres de forêt utilisés par les animaux.
OS2: Echantillonner les arbres et autres plantes dans le but de créer une banque de données botaniques du secteur Tshibati.
2.2. Signes humains
OS3 : Répertorier les signes directs et/ou indirects des activités humaines à l’intérieur du PNKB, secteur de Tshibati. Ces activités peuvent être des ordres divers tels que l’exploitation artisanale des matières premières, les piégeages des animaux sauvages, la coupe illégale des arbres, le campement, etc.…
2.3. Animaux sauvages
OS4 : Echantillonner de manière non invasive dans le but de rassembler des données sur l’état sanitaire des animaux sauvages qui habitent dans le secteur de Tshibati.
3. Résultats
R1-OS 1: Connaissance de la masse floristique et les grands mammifères habitant le secteur de Tshibati et évaluation de la capacité du secteur à supporter ou non une réintroduction de primates nés à l’état sauvage. Ces primates saisis des mains des détenteurs illégaux par les autorités congolaises sont soignés actuellement au Centre de Réhabilitation de Primates de Lwiro (CRPL) et ne pourront être réintroduit en milieu forestier que dans l’observation la plus stricte des recommandations de l’UICN en cette matière.
R2-OS1: Création d’une base de données sur l’état sanitaire des animaux du secteur de Tshibati et qui sera la base d’une étude plus étendue pour tous les animaux sauvages du PNKB.
R3-OS1: Les résultats de cet inventaire seront publiés conjointement par les institutions partenaires à l’étude, il s’agit de l’ICCN, du CRSN et de COOPERA.
4. Pre-inventaire
1. Délimitation géographique du secteur de Tshibati
2. Atelier de formation sur le logiciel Distance 5.5
5. Ressources humaine
Une équipe de onze personnes sera responsable des travaux d’inventaire en foret. Un des gardes des parcs sera le chef d’équipe. Ci-dessous la composition de l’équipe.
1. un botaniste
2. un biologiste
3. deux pisteurs
4. deux porteurs
5. deux gardes parcs experts en inventaires
6. deux gardes parcs armés pour la sécurité de l’équipe
7. un assistant technique
6. Méthodologie
6.1. Humaine
1. L’équipe de travail devra être toujours la même afin de minimiser au maximum les erreurs d’appréciation liées à l’utilisation de matériel de travail.
2. Le travail se déroulera de lundi à vendredi
3. L’équipe veillera au respect des heures d’entrée et de sortie de la forêt. Le travail s’effectuera pendant cinq heures du temps chaque jour. (Entrée dans la forêt : 6h30 du matin et Sortie : 12h30 de l’après midi).
4. La vitesse d’évolution sur le transect dans la forêt sera établie et devra être toujours constante.
6.2. Protocole d’ouverture des layons
Une ligne de base de 5 kilomètres en direction de l’ouest sera tracée le long de la bordure nord du secteur. Sur cette ligne de base, il sera placé cinq points séparés l’un de l’autre d’une distance de un kilomètre. Ces cinq points marqués par lettres majuscules : A, B, C, D, et E seront les emplacements de départs de layons.
Avec l’aide d’une boussole, cinq layons perpendiculaires à la ligne de base seront ouverts a partir des points A, B, C, D, E précédemment identifiés. Ces layons seront de 10 kilomètres de distance chacun.
Le premier layon devra commencer à un kilomètre de distance du début de la forêt et le dernier layon devra être placé à au moins un kilomètre de distance de la fin de la forêt.
Nord
E D C B A
Ligne de base
Partie Ouest du secteur
du Tshibati
Figure 1. Illustration des tracées de layons A, B, C, D, D pour les inventaires de la flore et des grands mammifères du secteur de Tshibati, PNKB
6.3. Protocole d’inventaire
Marquer la ligne base (GPS et physiquement) et marquer sur cette ligne base les points de départ des 5 layons.
Sur chaque layon : l’équipe évoluera en direction perpendiculaire à la ligne de base en se servant d’une boussole pour indiquer la direction et d’un topofile pour mesurer la distance parcourue.
Le premier parcours sur le layon sera effectué pour répertorier les animaux vivants, les individus solitaires ou les groupes des grands mammifères.
6.3.1. Répertorier à l’aller :
1. localisation GPS du point de départ
2. localisation GPS après chaque 250 mètres parcouru
3. Identifié le type de forêt après chaque 250 mètres parcouru
4. marquer à l’aide de GPS la localisation des points de rencontre avec :
• espèce, si solitaire ou groupe,
• distance de l’observateur au centre du groupe. Si ceci n’est pas possible on prendra la distance « observateur - premier individu vu ». Ensuite on additionnera la moitie de la distance d'étalement du groupe s’il y a plus de 10 individus et qu'ils soient réellement étalés dans l’espace.
• Angle alfa entre le layon et la ligne « observateur - premier individu vu ».
• Taille du groupe.
• Nature des activités de l’individu ou du groupe
• Distribution spatiale du groupe.
• Temps de contacte
5. Localisation GPS du point d’arrêt journalier ou si l’équipe a parcouru déjà les 10 kilomètres, il faudra alors le marquer comme point final.
6.3.2. Répertorier au retour
A) Nids :
• Dû au manque d’information sur le temps de dégradation des nids dans le secteur et selon les différents types de forêt, l’équipe va marquer tous les nids rencontrés avec des banderoles et déterminer la localisation GPS. Chaque deux semaines l’équipe retournera pour inventorier les nouveaux nids, les marquer et déterminer leurs localisations avec le GPS. Les nids répertoriés pendant le tout premier parcours resteront à titre d’information personnelle.
• Disposition spatiale des nids : devra être conçu.
• Le calcul de la distance « transect - centre du groupe » sera effectué de la manière suivante : considérer seulement la moyenne des distances perpendiculaires des nids vus à partir du transect (pas la totalité de nids qu'on peut voir si on se rend au lieu où se trouve les nids). Cependant, ces informations seront prises mais gardées à titre d’information personnelle)
o la hauteur du nid
o le nombre de nids
o l’espèce d’arbre portant le nid
o Indiquer si l’arbre est en fructification ou non
o La hauteur de l’arbre
o Le diamètre de l’arbre
o si déplacement de branches ou non (info personnelle)
o Nombre de nids dans le même arbre (info personnelle)
o type de forêt
B) Botanique :
• les espèces du secteur ;
• données sur la fructification ;
• exploitation des arbres et plantes par les animaux ;
• localisation GPS ;
• collection d’échantillons pour créer une banque de données botaniques du secteur de Tshibati ;
• identification des différents types de forêt du secteur de Tshibati ;
• identification de plantes médicinales traditionnelles ;
• type de foret par échantillon.
C) Signes humains
• exploitations minières
• braconnage par observation directe ou présence de pièges
• coupe illégale
• campements dans le parc
• pâturage des animaux domestiques
• collecte de plantes médicinales traditionnelles
• localisation GPS de toutes les localisations
• type de forêt
D) Animaux sauvages
• empreintes : identification de l’espèce et localisation GPS. Type de forêt
• crottes :
o espèce si possible
o âge de la crotte si possible
o localisation GPS
o récolte de crottes pour analyses au laboratoire et stock (avec formol)
o type de forêt
• poils provenant des nids : localisation GPS du nid. Numérotation. Type de foret
7. Matériaux nécessaires
• décamètre
• clinomètre.
• rubans (banderoles)
• topofile pour minimum 50 kilomètres : bobines et caisses
• GPS,
• boussoles
• voiture
• cahiers
• crayons et stylos
• camera photos
• équipement de forêt
• ordinateur
• logiciel distance 5.5
Translation - French Inventario de los Grandes Mamíferos y estudio Botánico en el sector de Tshibati, PNBK
1. Objetivo General
Inventariar a los grandes mamíferos y a la flora en el sector de Tshibati en el seno del Parque Nacional de Kahuzi Biega.
2. Objetivos específicos
El estudio tiene tres objetivos específicos.
2.1. Botánica:
OE1: Realizar un estudio botánico en el sector de Tshibati. Este va a permitir conocer en el sector de estudio: las especies de la flora y de su fructificación, la identificación, los datos de altitud de los diferentes tipos de bosques, las plantas medicinales así como las plantas y los árboles de bosque utilizados por los animales.
OE2: Hacer un muestrario de los árboles y otras plantas con el fin de crear un banco de datos botánicos del sector Tshibati.
2.2. Signos humanos:
OE3: Catalogar los signos directos y/o indirectos de las actividades humanas en el interior del PNKB, sector de Tshibati. Esas actividades pueden ser de órdenes diversos tales como la explotación artesanal de las materias primas, la caza con trampas de animales salvajes, la tala ilegal de árboles, el campamento, etc.
2.3. Animales salvajes:
OE4: Hacer un muestrario de manera no invasiva con el fin de reunir datos sobre el estado sanitario de los animales salvajes que viven en el sector de Tshibati.
3. Resultados
R1-OE 1: Conocimiento de la masa florística y de los grandes mamíferos que viven en el sector de Tshibati y evaluación de la capacidad del sector para soportar o no una reintroducción de primates nacidos en estado salvaje. Esos primates incautados a los poseedores ilegales por las autoridades congoleñas, están actualmente siendo curados en el Centro de Rehabilitación de Primates de Lwiro (CRPL) y no podrán ser reintroducidos en el medio forestal sin una observación muy estricta de las recomendaciones de la UICN en esta materia.
R2-OE1: creación de una base de datos sobre el estado sanitario de los animales del sector de Tshibati y que será la base de un estudio más extenso para todos los animales salvajes del PNKB.
R3-OE1: los resultados de este inventario serán publicados conjuntamente por las instituciones colaboradoras en el estudio, que son: la ICCN, la CRSN y COOPERA.
4. Pre-inventario
1. Delimitación geográfica del sector de Tshibati
2. Taller de formación sobre el software Distance 5.5
5. Recursos humanos
Un equipo compuesto por once personas será responsable de las obras de inventario en el bosque. Uno de los guardas de los parques será el jefe de equipo. La composición del equipo es la siguiente:
1. Un botánico.
2. Un biólogo.
3. Dos rastreadores.
4. Dos portadores.
5. Dos guardabosques expertos en inventarios.
6. Dos guardabosques armados para la seguridad del equipo.
7. Un asistente técnico.
6. Metodología:
6.1 Humana
1. El equipo de trabajo deberá ser siempre el mismo con el fin de minimizar al máximo los errores de apreciación ligados a la utilización del material de trabajo.
2. El trabajo se desarrollará de lunes a viernes
3. El equipo velará por el cumplimiento de las horas de entrada y salida del bosque. El trabajo se efectuará durante cinco horas cada día. (Entrada en el bosque: 6h30 de la mañana y salida: 12h30).
4. Se establecerá la velocidad de evolución sobre el transect en el bosque y ésta deberá ser siempre constante.
6.2 protocolo de apertura de senderos
Una línea de base de 5 kilómetros en dirección al oeste será trazado a lo largo del límite norte del sector. Sobre esta línea base, se colocarán cinco puntos marcados por letras mayúsculas: A, B, C, D y E serán los lugares de salida de senderos.
Con la ayuda de una brújula, se abrirán cinco senderos perpendiculares a la línea de base a partir de los puntos A, B, C, D, E identificados anteriormente. Estos senderos serán de 10 kilómetros de distancia cada uno.
El primer sendero deberá empezar a un kilometro de distancia del principio del bosque y el último deberá estar situado a al menos un kilómetro de distancia del final del bosque.
Norte
E D C B A
Línea base
Parte oeste del sector de
Tshibati
Figura 1: ilustración de los trazados de senderos A, B, C, D, D para los inventarios de la flora y de los grandes mamíferos del sector de Tshibati, PNKB
6.3 protocolo de inventario
Marcar la línea base (GPS y físicamente) y marcar sobre esta línea base los puntos de salida de los 5 senderos.
En cada sendero: el equipo avanzará en dirección perpendicular a la línea de base utilizando la brújula para indicar la dirección de un topofilo para medir la distancia recorrida.
El primer recorrido en el sendero será efectuado para catalogar a los animales vivos, los individuos solitarios o los grupos de grandes mamíferos.
6.3.1. Catalogar a la ida:
1. localización GPS del punto de salida.
2. localización GPS después de cada 250 metros recorridos.
3. identificar el tipo de bosque después de cada 250 metros recorridos.
4. marcar con la ayuda del GPS la localización de los puntos de encuentro con:
• Especie, si solitaria o de grupo
• Distancia del observador en el centro del grupo. Si no es posible tomaremos la distancia “observador- primer individuo avistado”. Luego sumaremos la mitad de la distancia de esparcimiento del grupo siempre que haya más de 10 individuos y que éstos estén realmente esparcidos en el espacio.
• Ángulo Alfa entre el sendero y la línea “observador-primer individuo visto”.
• Tamaño del grupo.
• Naturaleza de las actividades del individuo o del grupo.
• Distribución espacial del grupo.
• Tiempo de contacto.
5. Localización GPS del punto de parada diario o si el equipo ya ha recorrido los 10 kilómetros; habrá que marcar entonces este punto como punto final.
6.3.2 Catalogar a la vuelta
A) Nidos:
• Debido a la falta de información sobre el tiempo de degradación de los nidos en el sector y según los diferentes tipos de bosque, el equipo va a marcar todos los nidos encontrados con banderolas y determinará la localización GPS. Cada dos semanas el equipo volverá para inventariar los nuevos nidos, marcarlos y determinar sus localizaciones con el GPS. Los nidos catalogados durante el primer recorrido se guardarán como información personal.
• La disposición espacial de los nidos: deberá ser concebida.
• El cálculo de la distancia “transect- centro del grupo” se efectuará de la siguiente manera: considerar solamente la media de las distancias perpendiculares de los nidos vistos a partir del transect (no la totalidad de los nidos que se pueden ver si vamos al lugar donde se encuentran dichos nidos). Sin embargo, estas informaciones se tomarán en cuenta como información personal).
o La altura del nido
o El número de nidos
o La especie de árbol que alberga el nido
o Indicar si el árbol tiene frutas o no
o La altura del árbol
o El diámetro del árbol
o Si hay desplazamiento de las ramas o no (información personal)
o Número de nidos en el mismo árbol (información personal)
o Tipo de bosque
B) Botánica:
• Las especies del sector;
• Datos sobre la fructificación;
• Explotación de los árboles y plantas por parte de los animales;
• Localización GPS;
• Colección de muestras para crear un banco de datos botánico del sector de Tshibati;
• Identificación de los diferentes tipos de bosque del sector de Tshibati;
• Identificación de las plantas medicinales tradicionales;
• Tipo de bosque por muestra.
C) signos humanos
• Explotaciones mineras.
• Caza furtiva por observación directa o presencia de trampas.
• Tala ilegal.
• Campamento en el parque.
• Pasto de animales domésticos.
• Colecta de plantas medicinales tradicionales.
• Localización GPS de todas las localizaciones.
• Tipo de bosque.
D) animales salvajes
• Huellas: identificación de la especie y localización GPS. Tipo de bosque.
• Excrementos:
o Especie si es posible.
o Edad del excremento si es posible.
o Localización GPS.
o Recolecta de excrementos para análisis en el laboratorio y almacenamiento (en formol).
o Tipo de bosque.
• Pelos procedentes de nidos: localización GPS del nido. Numeración. Tipo de bosque.
7. Materiales necesarios
• Decámetro
• Clinómetro.
• Cintas (banderolas)
• Topofilo para por lo menos 50 kilómetros: bobinas y cajas.
• GPS.
• Brújulas.
• Coche.
• Cuadernos
• Lápices y bolígrafos.
• Cámara de foto y cámara de video.
• Equipamiento de bosque.
• Ordenador.
• Software distancia 5.5
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Experience
Years of experience: 16. Registered at ProZ.com: Jun 2009.