il en a rendu compte

Italian translation: (Il giudice) lo ha riferito / ne ha fatto relazione

GLOSSARY ENTRY (DERIVED FROM QUESTION BELOW)
French term or phrase:il en a rendu compte
Italian translation:(Il giudice) lo ha riferito / ne ha fatto relazione
Entered by: Ioana LAZAR

08:37 Jan 21, 2010
French to Italian translations [PRO]
Law/Patents - Law (general)
French term or phrase: il en a rendu compte
Il s"agit d'un jugement de divorce.

"Débats

A l'audience non publique du ...

Mme. X, assistée de Mme. Y, greffier, a entendu les plaidoiries, les avocats ne s'y étant pas opposés.

Il en a rendu compte au Tribunal dans son délibéré."

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Ioana LAZAR
France
Local time: 01:34
(Il giudice) lo ha riferito / ne ha fatto relazione
Explanation:
à mon avis le "il " se réfère au juge qui est une fonction et non une personne; l'habit porté par le juge ( homme ou femme ) en est la démonstration.
Il est vrai qu'aujourd'hui on admet "la juge " mais je pense que dans des textes légaux le masculin reste de rigueur ........

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Note added at 4 heures (2010-01-21 12:56:03 GMT)
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http://www.academie-francaise.fr/langue/index.html


En 1984, le Premier ministre crée une « commission de terminologie relative au vocabulaire concernant les activités des femmes ». Le décret indique notamment que « la féminisation des noms de professions et de titres vise à combler certaines lacunes de l’usage de la langue française dans ce domaine et à apporter une légitimation des fonctions sociales et des professions exercées par les femmes ».

L’Académie française, qui n’avait pas été consultée, fait part de ses réserves dans une déclaration préparée par Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss. Elle dénonce en particulier le contresens linguistique sur lequel repose l’entreprise : il convient de rappeler que le masculin est en français le genre non marqué et peut de ce fait désigner indifféremment les hommes et les femmes ; en revanche, le féminin est appelé plus pertinemment le genre marqué, et « la marque est privative. Elle affecte le terme marqué d’une limitation dont l’autre seul est exempt. À la différence du genre non marqué, le genre marqué, appliqué aux êtres animés, institue entre les deux sexes une ségrégation. » Aussi la féminisation risque-t-elle d’aboutir à un résultat inverse de celui qu’on escomptait, et d’établir, dans la langue elle-même, une discrimination entre les hommes et les femmes. L’Académie conteste enfin le principe même d’une intervention gouvernementale sur l’usage, jugeant qu’une telle démarche risque « de mettre la confusion et le désordre dans un équilibre subtil né de l’usage, et qu’il paraîtrait mieux avisé de laisser à l’usage le soin de modifier ».

Une circulaire du Premier ministre recommanda, en 1986, de procéder à la féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres dans les textes officiels et dans l’administration. Elle ne fut guère appliquée. Puis, en 1997, certains ministres du gouvernement préconisèrent pour leur compte la forme féminisée « la ministre », ce qui provoqua une nouvelle réaction des académiciens. Dans une circulaire du 6 mars 1998, le Premier ministre constata le peu d’effet du texte de 1986, mais recommanda à nouveau la féminisation « dès lors qu’il s’agit de termes dont le féminin est par ailleurs d’usage courant ». Il chargea la commission générale de terminologie et de néologie de « faire le point sur la question ».

Le rapport de la commission a été remis au Premier ministre en octobre 1998. Il rappelle qu’une intervention gouvernementale sur l’usage se heurterait très vite à des obstacles d’ordre juridique et pratique, et qu’on peut douter, de toute façon, qu’elle soit suivie d’effet. Il établit une nette différence entre les métiers d’une part (où les formes féminines sont depuis toujours en usage et ne posent pas de problème particulier), et les fonctions, grades ou titres d’autre part, qui doivent être clairement distingués de la personne. La fonction ne peut être identifiée à la personne qui l’occupe, le titre à la personne qui le porte, etc. ; pour cette raison, l’utilisation ou l’invention de formes féminines n’est pas souhaitable.
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Carole Poirey
Italy
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Summary of answers provided
3 +1ne ha reso conto nella sua deliberazione
Liliane Braeckman
3ne ha fatto rapporto
simona colletta (X)
3(Il giudice) lo ha riferito / ne ha fatto relazione
Carole Poirey


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ne ha reso conto nella sua deliberazione


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...

Liliane Braeckman
Italy
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agree  Maria Emanuela Congia
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  -> grazie Emanuela :)
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ne ha fatto rapporto


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termine legale

simona colletta (X)
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(Il giudice) lo ha riferito / ne ha fatto relazione


Explanation:
à mon avis le "il " se réfère au juge qui est une fonction et non une personne; l'habit porté par le juge ( homme ou femme ) en est la démonstration.
Il est vrai qu'aujourd'hui on admet "la juge " mais je pense que dans des textes légaux le masculin reste de rigueur ........

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Note added at 4 heures (2010-01-21 12:56:03 GMT)
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http://www.academie-francaise.fr/langue/index.html


En 1984, le Premier ministre crée une « commission de terminologie relative au vocabulaire concernant les activités des femmes ». Le décret indique notamment que « la féminisation des noms de professions et de titres vise à combler certaines lacunes de l’usage de la langue française dans ce domaine et à apporter une légitimation des fonctions sociales et des professions exercées par les femmes ».

L’Académie française, qui n’avait pas été consultée, fait part de ses réserves dans une déclaration préparée par Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss. Elle dénonce en particulier le contresens linguistique sur lequel repose l’entreprise : il convient de rappeler que le masculin est en français le genre non marqué et peut de ce fait désigner indifféremment les hommes et les femmes ; en revanche, le féminin est appelé plus pertinemment le genre marqué, et « la marque est privative. Elle affecte le terme marqué d’une limitation dont l’autre seul est exempt. À la différence du genre non marqué, le genre marqué, appliqué aux êtres animés, institue entre les deux sexes une ségrégation. » Aussi la féminisation risque-t-elle d’aboutir à un résultat inverse de celui qu’on escomptait, et d’établir, dans la langue elle-même, une discrimination entre les hommes et les femmes. L’Académie conteste enfin le principe même d’une intervention gouvernementale sur l’usage, jugeant qu’une telle démarche risque « de mettre la confusion et le désordre dans un équilibre subtil né de l’usage, et qu’il paraîtrait mieux avisé de laisser à l’usage le soin de modifier ».

Une circulaire du Premier ministre recommanda, en 1986, de procéder à la féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres dans les textes officiels et dans l’administration. Elle ne fut guère appliquée. Puis, en 1997, certains ministres du gouvernement préconisèrent pour leur compte la forme féminisée « la ministre », ce qui provoqua une nouvelle réaction des académiciens. Dans une circulaire du 6 mars 1998, le Premier ministre constata le peu d’effet du texte de 1986, mais recommanda à nouveau la féminisation « dès lors qu’il s’agit de termes dont le féminin est par ailleurs d’usage courant ». Il chargea la commission générale de terminologie et de néologie de « faire le point sur la question ».

Le rapport de la commission a été remis au Premier ministre en octobre 1998. Il rappelle qu’une intervention gouvernementale sur l’usage se heurterait très vite à des obstacles d’ordre juridique et pratique, et qu’on peut douter, de toute façon, qu’elle soit suivie d’effet. Il établit une nette différence entre les métiers d’une part (où les formes féminines sont depuis toujours en usage et ne posent pas de problème particulier), et les fonctions, grades ou titres d’autre part, qui doivent être clairement distingués de la personne. La fonction ne peut être identifiée à la personne qui l’occupe, le titre à la personne qui le porte, etc. ; pour cette raison, l’utilisation ou l’invention de formes féminines n’est pas souhaitable.

Carole Poirey
Italy
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Merci!
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Asker: Merci beaucoup, Carole! En effet, on dit "Madame le Juge"!


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neutral  Françoise Vogel: generoso da parte tua ma qui è proprio un refuso // Ma qui non abbiamo "le juge, Mme X, ..." - che sarebbe a giusto titolo seguito dal maschile - bensi "Mme X". IMHO, come dicono ;)
1 hr
  -> je ne suis pas d'accord avec toi. J'ai posté un extrait de l'article publié par l'Académie française sur ce sujet et qui va tout à fait dans mon sens. Certaines fonctions n'admettent pas le féminin et les juges en font partie .
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