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Portuguese » French - 2 finalists


Rebelo Pinto, Margarida. As Crónicas da Margarida. "A minha primeira ida à neve". Oficina do Livro. 360 words
Não me interpretem mal. Eu até gosto de ir ao ski. Mas sou obrigada a reconhecer que não nasci para os desportos. Nem de Verão, nem de Inverno. Quando era miúda e me vi subitamente privada de fazer ginástica graças a uma febre reumática que me interditou todo os movimentos mais bruscos do que ler, desenhar, escrever e ouvir música, dei graças a Deus por não ser obrigada a fazer aqueles exercícios todos duas vezes por semana, alguns com aparelhos, tipo cavalo de Arção, nos quais eu era mais do que desajeitada.

Não é portanto de admirar a catástrofe em que redundou a minha primeira ida ao ski. Ainda não tinha vinte anos, o que para aprender a jogar Scrabble não é tarde, mas para começar a fazer ski já se revela problemático.

E como os amigos iam todos, lá fui eu, convencida que aquilo devia ser tão fácil como saltar à corda. O resultado foi desastroso: ao fim de três dias de choros, fitas, pânico de entrar nas cadeirinhas em movimento, infindáveis sucessões de quedas à entrada e saída dos teleskis, consegui muito a medo descer a minha primeira pista verde. Com a diferença que, enquanto toda a gente desceu em dois minutos, eu demorei cerca de quarenta. E só quando cheguei lá abaixo e me admirei com o frio que sentia nos pés, verifiquei que me tinha esquecido de apertar as botas. Não é fantástico?

A moral desta triste história, é que passei rapidamente a ser grande fanática do... après-ski. Aquelas botifarras confortáveis faziam-me sentir qual Neil Armstrong ao pisar, peregrino, o solo lunar. Com elas dei grandes passeatas, sempre com um livrinho e um caderninho para escrevinhar, enquanto bebia um chocolate quente na esplanada para matar o tempo.(...)

Quando voltei a casa, declarei publicamente que nunca mais ninguém me voltaria a ver com skis nos pés. Mas com o passar dos anos, as saudades da montanha e da neve começaram a moer-me a existência e acabei por voltar, outra, e outra vez, até me habituar.

Hoje, sou uma péssima esquiadora, mas pelo menos divirto-me. E depois, tudo o que é verdadeiramente difícil, dá outro sabor à vida.







Entry #1 - Points:
Ne vous méprenez pas mon égard : j'aime bien aller aux sports d'hiver. Mais force m'est de constater que je ne suis pas faite pour le sport, qu'il soit d'été ou bien d'hiver. Quand j'étais petite, une fièvre rhumatismale me priva brusquement de gymnastique. Toute activité plus violente que la lecture, l'écriture et la musique à écouter me fut interdite. Dieu voulut que je sois libérée de l'obligation de m'entraîner deux fois par semaine à tous ces exercices, dont certains nécessitaient des appareils du genre cheval d'arçon sur lesquels j'étais plus qu'empotée.

Rien d'étonnant, donc, à ce que mon premier séjour aux sports d'hiver se soit soldé par un fiasco. Je n'avais pas encore vingt ans, ce qui n'est pas trop vieux pour apprendre à jouer au Scrabble. En revanche, pour commencer à faire du ski, cela s'avère déjà plus hasardeux.

Et comme tous mes amis y allaient, je les ai suivis, persuadée que ce n'était guère plus difficile que la corde à sauter. Le résultat fut désastreux : après trois jours passés à pleurer, à me faire des films, à paniquer en montant dans les télésièges, à tomber sans cesse en prenant et en quittant les téléskis, je réussis, morte de peur, à descendre ma première piste verte. A cette différence près que tout le monde la descendit en deux minutes et qu'il m'en fallut pas loin de quarante. Ce n'est qu'une fois arrivée en bas, m'étonnant d'avoir froid aux pieds, que je constatai que j'avais oublié de fermer mes chaussures. Epatant, non ?



Entry #2 - Points:
Ne m'interprétez pas mal. J'aime faire du ski. Mais force m'est de reconnaître que je ne suis pas née pour les sports, qu'ils soient d'hiver ou d'été. Gamine, me voyant subitement privée de gymnastique suite à une fièvre reumatique qui m'interdissait tout mouvement plus brusque que ceux de lire, dessiner, écrire et écouter de la musique, j'ai remercié Dieu de ne pas être obligée d'avoir à faire, deux fois par semaine, ces exercices qui impliquaient parfois des appareils tels que le Cheval d'Arçon, pour lesquels j'étais plus que maladroite.

Rien d'étonnant, donc, dans la catastrophe que constitua ma première partie de ski. Je n'avais pas encore vingt ans ; pour apprendre à jouer au scrabble ce n'est pas trop tard, mais pour commencer à faire du ski, c'est une autre paire de manches.

Et puisque tous les amis y allaient, j'y suis allée, convaincue que cela devait être aussi aisé que de sauter à la corde. Le résultat fut désastreux : après trois jours à pleurer, à paniquer au moment de s'asseoir sur les sièges em plein mouvement, à tomber interminablement à chaque entrée ou sortie des téléskis, j'ai réussi à descendre, avec beaucoup de crainte, ma première piste verte. À cette différence près que tandis que tout le monde l'avait descendue en deux minutes, j'en ai mis près de quarante à le faire. Et ce n'est qu'en arrivant en bas que je me suis étonnée du froid que je sentais aux pieds ; je m'apperçus que j'avais oublié de serrer les botes. N'est-ce pas fabuleux ?

La morale de cette triste histoire est que je suis rapidement devenu une grande fana ... de l'après-ski. Ces grandes bottes confortables me faisaient sentir tel le Neil Armstrong foulant, pélerin, le sol lunaire. Avec celes-ci, je fis de grandes promenades, toujours avec un petit livre ou un cahier sous la main pour gribouiller, tout en buvant un chocolat chaud sur la terasse pour tuer le temps. (...)

Lorsque je rentrai à la maison, je déclarai publiquement que plus jamais personne ne me verrait les skis aux pieds. Mais à mesure que le temps passa, la montagne et la neige m'ont manqué, commençant à me ronger l'existence et j'ai fini par y retourner, une fois de plus, et une autre, jusqu'à m'y habituer.

Aujourd'hui je suis une très mauvaise skieuse, mais au moins je m'amuse. Après tout, il n'y a que ce qui est vraiment difficile pour donner à la vie une autre saveur.



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